SÉVILLE, 6 novembre (EUROPA PRESS) –
La ministre par intérim de la Science et de l’Innovation, Diana Morant, a présenté ce lundi au Palais des Expositions et des Congrès de Séville (Fibes) la Semaine spatiale, avec quinze activités internationales prévues, parmi lesquelles la réunion du Conseil ministériel de l’Agence spatiale européenne. (ESA). A partir de ce lundi et jusqu’au 10 novembre, Séville débattra de « l’avenir spatial de l’Union européenne, qui sera décidé » dans la capitale Séville.
C’est ce que Morant a souligné devant les médias, soulignant également que la Semaine Spatiale de Séville démontre « l’engagement comme jamais auparavant » du gouvernement de Pedro Sánchez pour le secteur aérospatial – dont 5 milliards d’euros ont déjà été exécutés à 90%, selon les données fournies par le ministre- et pour faire de Séville « la capitale européenne de l’espace ». Le ministre des Sciences par intérim a souligné que cette industrie est « stratégique » car elle « a un impact direct sur la vie des gens ».
La Semaine spatiale européenne de cette année, dont la devise est « L’innovation durable pour une Europe résiliente », comprend des sessions, des plénières, des événements et des démonstrations à Fibes du 7 au 9 novembre, couvrant tout, des tendances actuelles et futures aux prévisions de marché, opportunités commerciales, démonstrations de applications spatiales et mises à jour sur le programme spatial de l’Union.
Diana Morant a rappelé certains des jalons récemment franchis par l’Espagne dans le domaine aérospatial. Le plus récent, le lancement réussi depuis Huelva de la première fusée entièrement fabriquée en Espagne. Deuxièmement, il a souligné l’implantation à Séville de l’Agence spatiale espagnole, « une voix unique, une voix spécifique à l’Espagne pour influencer la conception du futur de l’humanité », et les deux incubateurs liés au secteur à Séville et à Alicante.
La présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne considère les services spatiaux comme étant d’une « importance vitale » pour entreprendre la double transition numérique et verte, et pour protéger les libertés des citoyens européens. La réunion de Séville discutera des mesures que l’UE doit adopter pour garantir la continuité et le renforcement des infrastructures et des services spatiaux. Les ministres examineront également les mesures visant à réduire la dépendance stratégique de l’UE dans la chaîne de valeur aérospatiale.
Dans le domaine de l’autonomie stratégique, la présidence espagnole considère la mise en œuvre de la constellation de satellites IRIS 2, infrastructure de résilience, d’interconnectivité et de sécurité par satellite, comme décisive pour l’avenir de l’UE, et qui prévoit une pleine capacité opérationnelle d’ici 2027. Cette constellation assurera les communications sécurisées, la souveraineté mondiale et permettra la protection des infrastructures ou la gestion des crises, tout en contribuant à la transition numérique et à la stratégie européenne Global Gateway.
Un autre service spatial européen pertinent est le programme Copernicus d’observation de la Terre, qui est essentiel pour mener à bien les initiatives du Green Deal européen, car il permet de surveiller des phénomènes tels que les sécheresses, les incendies ou les inondations, de plus en plus fréquents. Une autre fonction de Copernic est de montrer à la société les preuves scientifiques du réchauffement climatique et constitue donc un outil clé pour contrecarrer les discours négationnistes du changement climatique.
Le ministre par intérim a souligné qu’« un exemple clair du nouveau positionnement de l’Espagne en Europe dans le domaine spatial » est la sélection de deux nouveaux astronautes espagnols au sein de l’Agence spatiale européenne (ESA), Pablo Álvarez et Sara García. Entre autres exemples, Morant a rappelé que l’Espagne a rejoint le programme Artemis, qui représente une alliance en matière spatiale entre les États-Unis et l’Espagne, qui permettra le développement d’une présence continue sur la surface lunaire pour réaliser ensuite les premiers vols habités vers Mars..
De même, l’Espagne développe, avec le Portugal, la Constellation Atlantique, composée de 16 petits satellites qui contribueront à améliorer l’observation de la Terre, en augmentant la fréquence d’échantillonnage et, par conséquent, la fréquence à laquelle nous pouvons obtenir des données sur ce qui se passe dans notre pays. pouvoir lutter, par exemple, contre un incendie ou contre des phénomènes comme le volcan La Palma.