Le gouvernement et la filière méditerranéenne finalisent l’application des nouvelles mesures de gestion pour 2023

L’Espagne aura 3 428 jours supplémentaires de pêche côtière

MADRID, 6 mars (EUROPA PRESS) –

La secrétaire générale de la pêche, Isabel Artime, a discuté ce lundi avec le groupe de travail Méditerranée de l’application pour cette année des mesures convenues par le Conseil des ministres de la pêche de l’Union européenne en décembre dernier, conformément à ce qui est établi dans le plan pluriannuel de espèces démersales de la Méditerranée occidentale.

Plus précisément, Artime a annoncé l’approbation par la Commission européenne du mécanisme de compensation qui permettra à l’Espagne de disposer de 3,5% de jours supplémentaires pour la pêche côtière, avec lesquels elle pourra disposer d’un total de 3 428 jours.

Cette mesure a été réalisée grâce à la publication rapide de l’arrêté (APA/80/2023, du 30 janvier) qui réglemente la fermeture de quatre semaines pour se conformer aux spécifications du Conseil des ministres susmentionné.

Le secrétaire général a remercié le secteur pour sa volonté et sa collaboration pour parvenir à un consensus sur les dates auxquelles procéder à la fermeture.

En relation avec le mécanisme de compensation pour la pêche hauturière, une période a été ouverte pour demander 3,5% de jours supplémentaires, chaque fois qu’il y a un changement dans la sélectivité des mailles. Le Secrétariat général de la pêche analyse les dossiers déposés lors de ces journées.

Artime a expliqué comment les navires qui respectent les mesures de sélectivité supplémentaires seront compensés avec 5% des jours réservés en Espagne. Le changement de maillage peut être financé par le Fonds Maritime Européen pour la Pêche et l’Aquaculture (FEMPA).

Ont également été signalées les modifications dans la gestion des journées de pêche incluses dans l’arrêté APA/423/2020, du 18 mai, qui établit un plan de gestion pour la conservation des ressources halieutiques démersales en mer Méditerranée qui, d’une part, améliorera le fonctionnement du mécanisme d’optimisation et, d’autre part, favorisera les changements de sélectivité.

Au cours de la réunion, la question des arrêts temporaires pour cette année a également été discutée, ce qui maintiendra les conditions de 2022.

Le groupe de travail méditerranéen, composé de représentants du secteur espagnol de la pêche au chalut et des communautés autonomes, et créé par accord de la Conférence sectorielle de la pêche, poursuit tous les travaux coordonnés depuis 2019 en Espagne pour l’application du règlement 2019/1022, du Parlement européen et du Conseil, établissant un plan pluriannuel pour la pêche démersale en Méditerranée occidentale.