Le gouvernement des Asturies soutient avec 13,8 millions l’incorporation de 240 jeunes à l’activité agricole

OVIEDO, 31 oct. (EUROPA PRESS) –

Le ministère de l’Environnement rural et de la Cohésion des territoires alloue 13,8 millions d’euros d’aides pour accompagner l’insertion de 240 jeunes dans l’activité agricole. Ces subventions, cofinancées par l’Union européenne à travers le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader), favorisent le changement de génération et le démarrage de nouvelles exploitations.

Le Journal officiel de la Principauté des Asturies publie ce lundi la résolution de l’appel. Le délai pour justifier la première phase de la subvention accordée se termine le 15 novembre. Une fois justifiés, les 25 000 euros correspondant à la rente 2022 seront versés, ce qui représente un total de 6 millions. Le reste de l’aide sera versé en 2025, une fois que le respect des exigences convenues aura été prouvé.

Comme le rapporte la Principauté dans un communiqué, les données montrent que sur les 240 bénéficiaires de l’aide, 132 sont des femmes, 55%, ce qui représente une augmentation de 16,39% par rapport à la dernière édition. De plus, 74,17% des personnes qui reçoivent les subventions choisissent d’accéder exclusivement à la propriété de la ferme.

Parmi les principales nouveautés de cet appel se distingue l’augmentation du montant maximum, qui est passé de 50 000 à 70 000 euros. Cette augmentation de 20 000 euros vise à soutenir les jeunes qui rejoignent l’apiculture ou les exploitations dédiées à l’élevage extensif et qui établissent des mesures préventives dans leur projet d’entreprise pour éviter les dommages au cheptel dus aux attaques de grands carnivores. Ainsi, 91 personnes, soit près de 38%, dont 51 femmes, recevront un maximum d’aide pour mener à bien leur projet sur le terrain.

Par secteurs, la plupart des incorporations sont liées aux exploitations bovines : dans le secteur de la viande 135 (56,25%) et dans le secteur laitier 41 (17,08%). Le secteur horticole occupe la troisième place avec 19 subventions (7,92 %). Dix se distinguent également en apiculture, 9 en arboriculture fruitière, 4 en ovin et 2 en caprin.

Concernant le type d’exploitation, 90% sont situés en zone de montagne ou avec des contraintes naturelles particulières, 43% envisagent de produire sous une marque de qualité (appellation d’origine ou indication géographique protégée) et 12% en bio.