Le gouvernement de Ceuta dit que « l’important » à propos de sa souveraineté est que la ville « est l’Espagne et elle est garantie »

CEUTA, 14 oct. (EUROPA PRESS) –

Le porte-parole du gouvernement de Ceuta, Alberto Gaitán (PP), a réitéré ce vendredi que l’espagnolité de la ville autonome « est garantie par la Constitution, par la loi, par l’État, quelle que soit la couleur politique de l’exécutif de la Nation, par l’Union européenne, parce que c’est ce que l’histoire prouve et parce que c’est ce que veulent tous les Ceutans, penser comme ils pensent et prier comme ils prient ».

Lors d’une conférence de presse, l’également ministre de la Santé et de l’Intérieur a rappelé qu’avoir « tout type de relation » avec le Maroc ne fait pas partie des compétences de l’administration régionale après que le pays voisin a indiqué dans une lettre au Conseil des droits de l’homme de l’ONU que le Le royaume alaouite « n’a pas de frontières terrestres avec l’Espagne ».

Interrogé pour savoir si cette déclaration « sème le doute » au sein du gouvernement de Juan Vivas sur la solidité de la « nouvelle étape » des relations bilatérales ouverte par Madrid et Rabat en avril avec le « respect mutuel de l’intégrité territoriale » comme l’un de ses piliers, le porte-parole a a souligné que c’est quelque chose qui « concurrence le ministère des Affaires étrangères ».

« L’important ici est que Ceuta soit l’Espagne et que sa souveraineté soit garantie, comme celle de Melilla », a ajouté Gaitán, qui a rappelé qu' »il semble que le Maroc ait déjà rectifié » le contenu de la lettre dans laquelle il a de nouveau marqué au ville autonome de « prison occupée ».

En ce qui concerne l’ouverture « ordonnée et progressive » d’un bureau de douane commerciale qui n’a jamais existé à la frontière de Ceuta et que le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a daté de janvier, le porte-parole de l’exécutif local a déclaré « confiance  » dans les efforts du gouvernement de Pedro Sánchez, bien qu’il ait également appelé à la « prudence » en ce qui concerne les délais de mise en service de l’infrastructure envisagée.