MADRID, 23 décembre (EUROPA PRESS) –
Le Conseil des ministres a approuvé un arrêté royal donnant le feu vert à la procédure de sanction des infractions pour non-respect des obligations découlant des statistiques du commerce international des marchandises au sein de l'Union européenne, dites statistiques « Intrastat ».
Comme l'explique le ministère des Finances, l'Union européenne exige que ses États membres préparent des statistiques sur le commerce international des biens au sein de l'Union qui répondent aux exigences minimales de qualité, ce que détaille ce règlement.
Cette obligation imposée par l'Union européenne oblige les États membres à articuler des moyens, parmi lesquels l'imposition de sanctions, pour garantir l'exactitude des données qui doivent être fournies par les unités déclarantes et, ainsi, garantir la qualité des les statistiques qui en résultent.
Ainsi, ce règlement vise une meilleure adaptation de la procédure de sanction à la réalité du processus statistique actuel en la matière.
Concrètement, le contenu du nouveau règlement signifie que la procédure de sanction est simplifiée, ainsi que la quantification des sanctions. La réduction des sanctions du fait de la reconnaissance de responsabilité et du paiement anticipé de la sanction est majorée (de 40 % à 50 %).
En outre, une plus grande sécurité juridique est assurée aux opérateurs tenus de soumettre des déclarations Intrastat.
La charge bureaucratique pour l'Administration est également réduite et la réalisation imposée par l'UE d'obtenir des statistiques Intrastat de qualité en Espagne est favorisée.
SANS AFFECTION POUR LES PME
Selon le gouvernement, ce décret royal ne représente pas une augmentation de la charge administrative, puisqu'il réglemente uniquement la procédure administrative pour l'application des sanctions établies dans la loi 12/1989, sur la fonction statistique publique, dans le domaine des statistiques Intrastat. . remplaçant la réglementation actuellement en vigueur.
En revanche, elle n'a aucun effet sur les petites et moyennes entreprises, puisque la plupart d'entre elles sont dispensées de déposer la déclaration Intrastat d'exportation ou d'importation, car la valeur de leurs exportations ou importations ne dépasse pas le seuil annuel de 400 000 euros. euros.
Ainsi, dans la mesure où elles sont exemptées de l'obligation de présenter une déclaration Intrastat, les petites et moyennes entreprises ne sont pas soumises aux éventuelles infractions prévues dans l'arrêté royal.