Le gouvernement apprécie la nécessité de maintenir les flux commerciaux des produits agricoles ukrainiens

Le secrétaire général de la Pêche avance que l’Espagne tentera d’articuler un accord pour fixer les possibilités de pêche dans la Baltique pour 2024

MADRID, 16 octobre (EUROPA PRESS) –

Le secrétaire général de l’Agriculture et de l’Alimentation, Fernando Miranda, a indiqué que l’Espagne continuera à œuvrer, au sein de l’Union européenne, pour maintenir les flux commerciaux de produits agricoles avec l’Ukraine, dans le but de soutenir le secteur agricole de ce pays et, en même temps. temps, garantir la sécurité alimentaire mondiale et contribuer à la stabilité des marchés des matières premières agricoles.

Concrètement, Miranda, qui a présidé par vidéoconférence le Conseil consultatif de politique agricole, a informé les conseillers agricoles des communautés autonomes des questions qui seront discutées lors du prochain Conseil des ministres de l’Union européenne, les 23 et 24 octobre prochains. à Luxembourg, présidé par le ministre par intérim de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas.

Le Secrétaire Général a avancé que la situation des marchés agricoles occupera une grande partie du débat, notamment l’analyse des mesures adoptées, tant au niveau mondial que communautaire, pour permettre le départ des produits agricoles d’Ukraine et contribuer à leur bon fonctionnement des flux commerciaux de matières premières de base pour l’alimentation.

En ce sens, le fonctionnement de l’Initiative de la Mer Noire et des corridors de solidarité de l’UE, ensemble, a permis, d’avril 2022 à septembre, le départ de plus de 80 millions de tonnes de céréales, d’oléagineux et de produits oléagineux d’Ukraine.

Compte tenu de la décision de la Russie de ne pas renouveler cet accord le 17 juillet, la Commission européenne a redoublé d’efforts pour consolider les corridors de solidarité comme alternative réalisable à l’initiative de la mer Noire et renforcer la capacité d’exportation de l’Ukraine à travers la mer Adriatique, la mer Baltique et le Danube.

D’autre part, Miranda a rappelé que la Commission européenne a présenté, en juillet dernier, la Directive-cadre sur les déchets, une initiative qui vise à réduire le gaspillage alimentaire dans toute l’Union européenne.

QUOTAS DANS LA MER BALTIQUE D’ICI 2024

D’autre part, la Secrétaire Générale de la Pêche, Isabel Artime, a présidé le Conseil Consultatif de la Politique de la Pêche où elle a informé les conseillers des sujets du prochain Conseil Communautaire des Ministres de la Pêche, parmi lesquels se trouvent les négociations pour l’établissement du total captures autorisées (TAC) et quotas dans la mer Baltique pour 2024.

En sa qualité de présidence du Conseil de l’UE, l’Espagne tentera d’articuler, avec la Commission européenne et les États membres, un accord pour l’établissement de possibilités de pêche dans la Baltique qui soient aussi satisfaisantes que possible pour la flotte communautaire.

Artime a reconnu que les négociations seraient compliquées, compte tenu de la situation délicate des stocks de pêche et de la proposition initiale ambitieuse de la Commission européenne.

Dans ce contexte, l’Espagne défendra la prise en compte des composantes sociales, économiques et d’emploi, piliers de la Politique Commune de la Pêche (PCP).

En outre, Artime a souligné que le Conseil des ministres abordera la préparation de la prochaine session annuelle de la Commission internationale pour la conservation du thon de l’Atlantique, qui se tiendra au Caire entre le 13 et le 20 novembre et où seront également prises des décisions qui affectent les pêcheries de germon du nord, de patudo et de requin peau bleue.

De même, le Secrétaire Général de la Pêche a informé les conseillers des résultats des principales réunions qui, en matière de pêche, ont eu lieu ces dernières semaines à l’occasion de la Présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne.