Le futur commissaire pour la Méditerranée cite les accords avec l'Egypte et la Tunisie comme base d'un pacte avec la région

BRUXELLES, 29 octobre (EUROPA PRESS) –

La future commissaire pour la Méditerranée, Dubravka Suica, a défendu les accords de l'Union européenne avec l'Égypte ou la Tunisie, qui incluent des éléments de contrôle migratoire en échange de fonds européens, les présentant comme la base du Pacte méditerranéen, sa principale priorité pour le prochain mandat.

En réponse écrite aux questions des députés qui dirigeront l'examen au Parlement européen pour confirmer sa position, Suica a souligné comme priorité « l'augmentation du rôle stratégique de l'UE dans la région » et le lancement d'un « nouveau Pacte pour la Méditerranée ». « , la stratégie avec laquelle il veut promouvoir des accords bilatéraux avec les pays de la région mais aussi une approche régionale qui comprend des investissements importants face à la détérioration de zones comme Gaza ou le Sahel.

Ce plan est né de la conviction de la prochaine Commission européenne que la Méditerranée a une « importance stratégique » pour la sécurité, la stabilité et la prospérité de l'UE.

Dans l'idée de profiter des liens étroits avec la région, la politique croate pose l'accord avec la Tunisie ou l'Egypte, scellés en 2023 et 2024, comme bases pour « renforcer la diplomatie de l'UE ». « Ces partenariats ont créé une dynamique positive, apportant des progrès tangibles dans des domaines d'intérêt critique pour l'UE », a-t-il indiqué, donnant comme exemple ce type d'accord.

« Ils nous ont fourni des outils utiles pour renforcer le dialogue avec les autorités nationales, conformément à notre désir commun d'établir des associations authentiques », a affirmé Suica à propos des accords avec ces pays, qui ont néanmoins suscité des controverses en raison de leurs approches en matière de migration.

Pour ce plan, le prochain commissaire à la Méditerranée propose des partenariats stratégiques et globaux avec les partenaires de la région, et d'autre part, un renforcement du dialogue avec les autorités nationales. Dans le cadre de l'offre de l'UE pour la région, elle souligne les initiatives d'investissement régionales dans des domaines tels que l'énergie, la connectivité numérique et des transports, la sécurité et la promotion des talents.

Concernant l'impact des Droits de l'Homme sur ce type de pacte, le commissaire nommé par la Croatie insiste sur le fait que le respect des droits de l'Homme et des principes démocratiques « sont les pierres angulaires de l'Union européenne et font partie intégrante de la gestion des financements à l'étranger ».

Il a fait valoir que ces types de stratégies sont basées sur « des objectifs partagés et des intérêts mutuels » et sont conçues pour aider l'UE à mieux résoudre les problèmes cruciaux. Souligner que le Pacte pour la Méditerranée « aura en son centre » les valeurs et principes de l'UE en matière de droits de l'Homme et qu'il s'appuiera sur « un soutien continu, constant et direct » aux ONG de défense des droits de l'Homme présentes dans cette zone.