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BRUXELLES, 5 novembre (EUROPA PRESS) –
La future commissaire européenne à la Méditerranée, Dubravka Suica, s'est montrée ce mardi contre l'annulation de l'accord d'association avec Israël en représailles à l'offensive contre la bande de Gaza et le Liban, qui a fait plus de 40 000 morts, prévenant que cette démarche laisserait l'Union européenne sans interlocuteurs dans la région.
« Nous n'avons pas d'autre solution, si nous annulons l'accord d'association avec Israël, qui serait notre interlocuteur ? Avec qui résoudrons-nous la solution à deux États ? »a souligné le Croate « populaire », qui aspire à occuper le portefeuille méditerranéen, encore une fois inventé lors du deuxième mandat d'Ursula von der Leyen.
En ce sens, aux questions de Pernando Barrena, député européen de Bildu, lors de l'examen au Parlement européen pour la confirmer à ce poste, Suica a indiqué que l'UE aurait des difficultés à continuer à entretenir des relations avec Israël si elle décidait de rompre l'accord d'association. . « Je ne sais pas comment nous continuerions »a approfondi.
L'Espagne et l'Irlande demandent depuis des mois une évaluation du conseil d'association pour déterminer si Israël respecte ses obligations en matière de droits de l'homme dans sa campagne militaire à Gaza et au Liban en réponse aux attaques du Hamas et du Hezbollah.
En tout cas, il a expliqué qu'il n'appartient pas à la Commission européenne d'évaluer l'accord d'association avec Israël mais qu'il doit être approuvé à l'unanimité par les États membres, ce qui n'est pas encore arrivé.
« Nous avons besoin d'interlocuteurs. Au Liban, en Palestine… et c'est ce que nous faisons, nous ne pouvons rien faire d'autre »a souligné la réponse de Bruxelles à la crise au Moyen-Orient.