Le conseiller de l'ERC reproche à Junts les efforts qu'ils doivent déployer pour convaincre les étrangers qu'ils n'ont aucun intérêt avec Poutine

BARCELONE, 4 mars (EUROPA PRESS) –

Ce lundi, le ministre de l'Action étrangère et de l'UE, Meritxell Serret, a reproché au député Junts au Parlement Josep Rius le travail qu'il doit faire « pour convaincre les alliés et les médias internationaux que la Catalogne n'est pas un pays anti-immigration et qu'elle le fait ». Je n'ai aucun intérêt pour le Kremlin.

C'est ce qu'il a déclaré lors de sa comparution devant la commission de l'action étrangère, de l'UE et de la coopération, où il a expliqué le budget prévu pour son département, qui s'élève à 102,3 millions d'euros.

Suite aux propos de Serret, Rius a profité de son tour pour prendre la parole pour accuser le ministre d'utiliser « les ressources de la caverne judiciaire et médiatique espagnole au profit des intérêts du parti » avec les références qu'il a faites au Kremlin.

« C'est regrettable », a lancé le député de Junts à la conseillère municipale, qu'il a également critiquée pour ses propos sur la politique d'immigration de Junts.

Pour Rius, l'immigration est l'un des principaux défis que la Catalogne et le reste de l'Europe ont sur la table : « Si vous voulez l'utiliser comme une arme de parti, faites-le. Nous demanderons les pleins pouvoirs, comme nous l'avons déjà fait, pour faire face au reste de l'immigration ».

Tout cela après que Serret a pointé du doigt Junts pour avoir abandonné l'Exécutif catalan et a défendu que l'ERC a réussi à donner « la stabilité au pays » avec l'approbation des différents budgets de la législature, en attendant ceux de 2024.

« Etre un gouvernement faible et stable est un oxymore. Jamais autant d'argent n'a été autant gaspillé dans autant de domaines », a répondu Rius, après avoir assuré que les républicains les expulsaient de l'exécutif catalan.

« PAS UNE » PROPOSITION

Le conseiller a également accusé Junts de ne pas avoir présenté « une seule » proposition sur les affaires étrangères lors des négociations budgétaires, et a prédit qu'ils maintiendraient leur rejet des comptes de cette année.

« L'ERC a le parti à sa tête, le PSC a le PSOE à sa tête et Junts a la nation. C'est la différence », a conclu Rius.