CADIX, 18 déc. (EUROPA PRESS) –
Le directeur général de la Pêche du ministère de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Eau et du Développement rural, José Manuel Martínez Malia, veut afficher son « rejet absolu » des critiques lancées par la députée socialiste, María Luisa Faneca, qui n’obéissent qu’à « ses politiques l’intérêt de sauvegarder le PSOE » face à la « négociation frustrée » menée au sein du Conseil des ministres de la pêche de l’Union européenne (UE) sur le total admissible des captures (TAC) et les quotas pour 2023, puisque cela a entraîné » coupes déjà inabordables pour la pêche andalouse ».
Pour Martínez Malia, « le manque de sensibilité et le grave manque de connaissances dont fait preuve ce député national qui, bien qu’il ait exercé des responsabilités dans le domaine de la pêche dans le passé, a fourni des chiffres complètement déguisés pour assembler une justification et parler de la succès d’une négociation qui, comme l’a dit le secteur lui-même, a placé le chalutage andalou dans une situation d’insoutenabilité économique en raison des coupes qui vont lui être appliquées ».
Le directeur général a précisé dans une déclaration au député national que « les données dont disposent le secteur et la Junta de Andalucía elle-même sont des chiffres officiels, car elles sont incluses dans l’accord officiel que la Commission européenne elle-même divulgue à la fin de l’Union européenne propre conseil des ministres de l’Union ». Ainsi, il a demandé « plus de respect et de sérieux au parti socialiste en ce moment très délicat que traverse la pêche andalouse ».
De même, Martínez Malia a soutenu que « tout n’est pas valable en politique » et a reproché à la députée d' »être andalouse, comme elle l’est, elle a préféré utiliser la ruse pour justifier l’injustifié plutôt que de défendre un secteur de la pêche qui, dans son ville natale, est stratégique pour l’emploi et l’économie ».
En ce sens, il a décrit comme un « manque de scrupules » qu' »il n’a pas hésité à mentir et à faire des critiques déplacées pour lancer des balles et justifier à quel point il est injustifiable que le gouvernement espagnol n’ait pas su imposer des rapports scientifiques pour éviter ce nouveau coup porté à la flotte andalouse ».
« Le plus scandaleux, c’est que le député Faneca ait fait ces déclarations sans même s’asseoir avec le secteur pour analyser l’impact de ces nouvelles coupes sur le chalutage déjà sanctionné par l’acte délégué qui leur interdit de pêcher dans les polygones 400-800 mètres et qui ajoute à cela -36% du niveau de pêche aux -30% qu’il a dû assumer au cours de cette année 2022 », a souligné le directeur.
Martínez Malia a rappelé que pour l’Andalousie l’accord trouvé au niveau communautaire « n’est pas satisfaisant » ni pour le chalutage depuis la Méditerranée car, « après une réduction de 17,5% sur toutes ces années, maintenant 7% supplémentaires sont appliqués » ce qui complique la rentabilité de près d’une centaine de bateaux concernés, ainsi qu’une réduction de 5% pour la crevette rouge.
Enfin, le directeur général a fait remarquer au député national que « c’est ce qu’il faut garder à l’esprit la prochaine fois que vous parlerez de pêche, le drame auquel la flotte andalouse a été soumise de manière injustifiée », car « ils prennent des décisions en fonction sur des études scientifiques qui ne sont pas à jour » et a conclu que, parfois, ces mesures nuisent « sans raison » au secteur européen et favorisent l’importation de produits de la pêche en provenance de pays tiers.