Le conseil municipal de Séville met en évidence 11 698 chômeurs bénéficiaires et 3 241 contrats en 2022 avec 12 plans de travail

SÉVILLE, 3 janv. (EUROPA PRESS) –

Le conseil municipal de Séville, gouverné par le socialiste Antonio Muñoz, a défendu ce mardi que les 12 programmes de travail exécutés en 2022 par sa zone d’emploi, avec 72,5 millions d’euros de fonds propres ou partagés avec l’Union européenne, le conseil d’administration, le conseil provincial et l’État, a atteint 11 698 chômeurs et favorisé 3 241 emplois, dont les deux tiers ont été signés en collaboration avec des entreprises et des entités sociales, et le tiers restant pour des missions complémentaires de services publics municipaux.

Il s’agit du programme Sevilla Integra, des contrats de formation pour obtenir une pratique professionnelle et des accords spécifiques pour réduire les accidents du travail signés avec l’UGT et CCOO, tous trois financés par des ressources municipales.

Pendant ce temps, avec le cofinancement de la Junta, en 2022, le programme Andalucía Orienta a été exécuté, deux éditions du plan de formation professionnelle pour l’emploi, l’un du plan Joven Ahora, alimenté par des fonds européens; et Formation et emploi.

Avec des fonds entièrement européens, le programme Redes+ et le plan de formation professionnelle associé au programme Edusi ; tandis qu’avec le gouvernement espagnol, une nouvelle édition du Plan pour la promotion de l’emploi agricole (Pfoea) a été élaborée et, enfin, avec la Diputación, le Plan avec vous.

FORMATION PRATIQUE

Une bonne partie de ces programmes contient des stages, soit en entreprise, soit dans les administrations, dont plus de 3 800 ont été dispensés l’an dernier.

« En 2022, une fois de plus, nous avons montré notre capacité à mettre le budget communal au service de la création d’emplois. Car à tous ces programmes, ayant un impact direct sur la formation et l’embauche, il faut ajouter tous les investissements publics municipaux en travaux et services, qui est l’un des moteurs de l’économie locale et, par conséquent, de l’emploi », comme l’a expliqué le maire de Séville, Antonio Muñoz, qui a également souligné la capacité du gouvernement de la ville à lever des fonds et à collaborer avec autres administrations « et ainsi tirer le meilleur parti des ressources publiques disponibles pour la formation et l’emploi.

Muñoz a également évoqué l’évolution du chômage inscrit en 2022, puisque Séville a clôturé décembre avec 1.951 chômeurs de moins par rapport à novembre et 3.294 chômeurs inscrits de moins par rapport à décembre 2021, dans le cadre des dynamiques qu’elles reflètent en Andalousie et en Espagne. Ceci, selon le gouvernement local du PSOE, « équivaut à une diminution de cinq pour cent et au plus faible nombre de chômeurs depuis décembre 2008 », puisque l’évolution interannuelle montre une baisse de 6,74 pour cent dans le groupe de la province et de 7,45 pour cent dans toute l’Andalousie.

LE NIVEAU MAXIMUM DE CHÔMAGE PENDANT LA GRANDE CRISE DÉBUTÉE EN 2008

Le niveau maximum de chômage dans la capitale Séville a été atteint en mars 2014, au plus fort de la grande crise financière internationale précédente, lorsque 91 925 personnes étaient répertoriées dans les bureaux SAE de la ville. Depuis lors, la baisse a été de 29 232 personnes, soit 31,79 % de chômage enregistré en moins, dans le sillage des autres zones économiques.

Quant aux contrats à durée indéterminée, en 2022, le « chiffre historique » de 123 652 contrats à durée indéterminée a été signé dans la ville, soit 35% des 352 847 contrats signés l’année dernière -en 2021, il y avait 34 708 contrats à durée indéterminée sur un total de 358 721- ; après la dernière réforme du travail du gouvernement espagnol, approuvée en mars.

« En bref, nous sommes face à une ville animée, une destination pour l’investissement privé, avec d’importants investissements publics comme l’un des moteurs de la croissance économique et avec un niveau de dépenses sociales parmi les plus élevés d’Espagne », a ajouté l’édile de Séville.