Le CEV prévoit que l’économie de la Communauté connaîtra une croissance d’environ 2 % cette année, supérieure à la moyenne européenne

VALENCE, 19 juin (EUROPA PRESS) –

L’économie de la Communauté valencienne pourrait atteindre une progression d’environ deux pour cent sur l’ensemble de l’année, très similaire à la moyenne nationale et proche d’un point au-dessus de la moyenne de la zone euro et de l’UE.

Cela se reflète dans le rapport sur la situation et les perspectives économiques du premier trimestre 2023 présenté par la Confédération des entreprises de la Communauté valencienne (CEV), qui prévoit que le dynamisme de l’économie valencienne – qui a augmenté au premier trimestre 2023 jusqu’aux 0,4% selon AIReF– il se maintiendra durant le deuxième et une partie du troisième trimestre, mais il s’essoufflera à partir du milieu du troisième.

Le CEV analyse dans son rapport les données les plus récentes sur la demande, l’offre, la situation des secteurs productifs et du secteur étranger, l’évolution du marché du travail, la tendance inflationniste, la politique monétaire et les éléments et variables qui peuvent conduire ou contenir la l’évolution de l’économie de la Communauté valencienne.

À cet égard, en tant que facteurs de croissance, il indique l’inertie de l’économie nationale, supérieure à celle des autres enclaves de notre environnement ; les niveaux d’inflation inférieurs à ceux enregistrés dans la zone euro — « garantis en partie par la signature entre les acteurs sociaux du V Accord pour l’Emploi et la Négociation Collective » –; la plus grande résilience du marché du travail, après la réforme convenue par les partenaires sociaux ; le dynamisme du secteur étranger et des entreprises qui y opèrent, tant dans les biens que dans les services (en particulier le tourisme), et le déploiement plus important prévu pour cette année des aides et des crédits associés aux fonds européens Next Generation, tels que les variables qui va booster l’économie.

Au contraire, elle pourrait être freinée par le ralentissement des économies de notre environnement, réceptrices de nos biens et services et stations touristiques internationales ; les anticipations d’une inflation plus longue dans la zone euro, avec la trajectoire conséquente des hausses futures des taux d’intérêt par la BCE et sa répercussion sur les décisions des agents économiques privés et publics et « le manque de main-d’œuvre qualifiée dans la plupart des secteurs, mettant en évidence la construction, divers branches manufacturières, hôtellerie et agriculture ».

De la même manière, le CEV alerte également sur « la situation économique, financière et patrimoniale d’un grand nombre d’entreprises, dont les comptes annuels n’ont pas encore retrouvé les ratios d’avant la pandémie, et qui, en tant qu’accepteurs de prix, font face à des prix très élevés coûts; le niveau d’exécution encore faible et insuffisant des fonds européens de la prochaine génération et leur faible traduction dans le tissu productif régional ».

En outre, il a évoqué « les obstacles que la loi « Créer et développer » génère pour des milliers d’entreprises lorsqu’il s’agit d’accéder aux programmes d’aide ; tant ceux associés aux fonds européens de la prochaine génération que ceux de l’État et de la Generalitat ; le du fardeau causé par le sous-financement chronique de la Communauté, ainsi que les niveaux élevés de la dette publique qui, dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, épuiseront les marges de manœuvre pour mettre en œuvre des mesures de soutien au tissu productif, et les niveaux plus faibles par habitant revenus de la population de la Région, qui accentuent l’impact de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt sur la consommation des ménages et les décisions d’investissement ».