MADRID, 30 déc. (EUROPA PRESS) –
Le Comité espagnol des représentants des personnes handicapées (CERMI) a proposé à l’Union européenne un règlement « le plus large et » le plus exigeant de la carte européenne d’invalidité, qui « doit permettre aux personnes handicapées de bénéficier de conditions égales de la libre circulation des personnes « .
Comme l’a expliqué l’organisation, jusqu’à présent « les biens et les capitaux ont de plus grandes garanties pour leur liberté de circulation au sein de l’Union européenne que les personnes handicapées », raison pour laquelle ils ont demandé que différents éléments.
En premier lieu, ils ont fait allusion au fait que leur régulation s’effectue par le biais du Règlement de l’Union européenne, le rang normatif le plus élevé des dispositions du territoire ; ainsi que qu’il soit effectué conformément aux dispositions de la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées.
De même, ils ont évoqué, d’une part, la non-discrimination des personnes handicapées, qui « ne peuvent jouir de la libre circulation des personnes que s’il existe une pleine reconnaissance de la condition de handicap dans tous les pays membres » ; et, d’autre part, la reconnaissance mutuelle de la carte européenne d’invalidité entre les États membres, « sans qu’il soit nécessaire de recourir à des procédures d’approbation qui entraînent des charges supplémentaires, des retards inutiles ou une insécurité juridique ».
Ils ont également défendu que la nouvelle carte doit permettre aux personnes handicapées d’avoir accès à tous les biens, produits, services et avantages du marché unique et des pouvoirs publics, de l’union elle-même et des États membres, qui devraient s’appliquer » sans aucune restriction aux prestataires publics et aux prestataires privés ».
L’organisation a également évoqué la garantie d’accessibilité universelle à ces biens, produits et services, et a plaidé pour permettre aux personnes handicapées d’utiliser et de profiter des mêmes ressources, « ce qui comprend les avantages personnels et économiques et les produits de soutien nécessaires à leur autonomie personnelle que dans leur pays d’origine ».
Quant à l’aide publique, elle a exigé que le même accès aux prestations pour cause de handicap soit accordé aux ressortissants du pays de l’Union européenne où ils résident. Dans le même ordre d’idées, elle considère qu' »elle doit vous permettre de bénéficier du même traitement et des mêmes avantages fiscaux que dans votre pays d’origine ».
En outre, il a ajouté que la carte européenne « doit inclure des statuts préférentiels pour la jouissance de biens, produits et services pour les personnes handicapées à plus grand risque d’exclusion, en tenant compte des facteurs d’intersection avec le handicap » ; ainsi que pour les femmes et les filles handicapées victimes de violences, d’abus et de maltraitance, « apporter une attention urgente aux victimes ou aux personnes les plus exposées, afin qu’une action préventive soit entreprise ».
Concernant le support, le CERMI a défendu qu’il doit être matériel et numérique et, dans les deux cas, universellement accessible et gratuit. En outre, elle a opté pour que les institutions européennes et chacun des États membres diffusent en permanence des informations sur ce document.
Il a également fait allusion au fait que les organisations représentant les personnes handicapées participent au processus de développement, de planification, d’exécution, de suivi et d’évaluation ; ainsi que la nécessité d’adopter le règlement réglementaire « dans les plus brefs délais ».
Enfin, elle a souligné la nécessité de créer une autorité « destinée à garantir le respect de la réglementation relative à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation de la carte européenne d’invalidité ».