Le BSC lève 5 millions de l’UE pour enquêter sur le changement climatique

BARCELONE, 3 août (EUROPA PRESS) –

Le Barcelona Supercomputing Center-Centro Nacional de Supercomputación (BSC-CNS) a obtenu cette année 5 millions d’euros de fonds européens en compétition pour financer cinq nouveaux projets visant à étudier les processus liés au changement climatique et ses effets sur la santé, la société et l’environnement.

Les projets seront gérés par le Département des sciences de la Terre du BSC, qui se concentre sur l’étude de la prévision et de l’évolution du climat, la composition de l’atmosphère et le développement de services sur le climat et la qualité de l’air, a rapporté ce mercredi le centre dans un communiqué.

Le BSC travaille actuellement sur 56 projets liés au changement climatique et à son impact sur la société, générant des informations pour les secteurs socio-économiques clés qui sont particulièrement touchés par la variabilité climatique, tels que l’agriculture, l’énergie, la gestion de l’eau et la santé.

Le directeur du Département des sciences de la Terre du BSC, Francisco Doblas, a fait remarquer que les services climatiques « offrent des informations climatiques pertinentes pour divers secteurs, en tenant compte de leurs besoins et du contexte dans lequel ils les utilisent ».

Sur les cinq nouveaux projets récompensés par la Commission européenne, tous liés au développement des services climatiques, deux sont menés par le BSC : l’un vise à étudier de nouvelles stratégies pour capter le dioxyde de carbone de l’atmosphère et réduire l’impact des émissions de gaz à effet de serre gaz et l’autre favorise une standardisation des processus qui permet d’établir une série de bonnes pratiques garantissant la confiance des utilisateurs dans les services développés.

Le BSC participe également en tant que partenaire à trois autres projets visant à renforcer la capacité de l’Europe à faire face aux menaces émergentes pour la santé humaine posées par le changement climatique et à étudier l’impact sur le climat et la santé des polluants autres que le dioxyde de carbone, tels que les particules, l’ozone ou du méthane.