L’avenir des zones rurales et les quotas de pêche, sujets du prochain Conseil des ministres de l’Agriculture et de la Pêche de l’UE

MADRID, 13 novembre. (EUROPA PRESS) –

Le débat sur la réglementation des plantes obtenues par des techniques génomiques, la vision de l’avenir des zones rurales, ainsi que les totaux admissibles de captures (TAC) et les quotas de pêche pour 2024 qui doivent être convenus en décembre, sont les principaux sujets que discutera le Conseil. des ministres de l’Agriculture et de la Pêche de l’Union européenne (UE) qui se tiendra lundi prochain à Bruxelles et sera l’avant-dernière sous la présidence espagnole.

Concrètement, les secrétaires généraux de l’Agriculture et de l’Alimentation, Fernando Miranda, et de la Pêche, Isabel Artime, ont informé lundi les conseillers régionaux des questions inscrites à l’ordre du jour et de la position de l’Espagne lors de la réunion des Conseils Consultatifs de l’Agraire et de la Pêche. Politique des Affaires Communautaires tenue par vidéoconférence.

En ce qui concerne la réglementation sur les plantes obtenues par certaines techniques génomiques et leur alimentation humaine et animale, Miranda a expliqué aux régions la proposition réglementaire de la Commission européenne et a indiqué qu’il s’agit d’un point prioritaire au sein de la présidence espagnole du Conseil de l’UE. , compte tenu du potentiel de ces technologies à contribuer à une plus grande durabilité du secteur agroalimentaire.

Miranda a annoncé les progrès des autres États membres de l’UE dans la réglementation de cette question et leur position concernant la proposition proposée par la Commission. Il a également expliqué les réunions des groupes de travail qui ont eu lieu jusqu’à présent et indiqué quelles seront les prochaines étapes à suivre dans le développement de la réglementation, dans lesquelles, a-t-il souligné, une attention particulière devra être accordée à la production biologique.

Concernant la vision à long terme pour les zones rurales, le Secrétaire Général a rappelé que la visibilité des défis auxquels ces zones sont confrontées fait également partie des priorités de la présidence espagnole du Conseil de l’UE au cours de ce semestre, ainsi que la manière de mettre en évidence les opportunités qu’ils offrent.

Miranda a rendu compte des lignes d’action développées par son Département dans ce domaine et a présenté les principaux résultats obtenus lors du forum de haut niveau sur l’avenir des zones rurales organisé par le ministère à Sigüenza à la fin du mois de septembre dernier, au cours duquel plus plus de 250 experts du monde rural y ont participé.

Miranda a expliqué le processus de rédaction et de préparation de ce document, qui aura également besoin du soutien des ministres responsables de la politique de cohésion lors de la réunion du Conseil Affaires générales (CAG) prévue le 30 novembre prochain.

Le Secrétaire Général a indiqué que ces conclusions inviteront la Commission à étudier la possibilité de développer une stratégie rurale européenne qui donne de la cohérence à toutes les initiatives visant spécifiquement à soutenir les zones rurales, et faciliterait ainsi le travail des administrations nationales et régionales.

Enfin, Miranda a également évoqué les points liés à la stratégie forestière de l’UE et aux produits forestiers non ligneux.

TAC ET QUOTAS DE PÊCHE

Concernant la fixation des TAC et des quotas pour l’océan Atlantique, le secrétaire général de la pêche a indiqué que, d’ici 2024, les principales espèces d’intérêt pour l’Espagne disposent d’une proposition basée sur les recommandations scientifiques du Conseil international d’exploration de la mer ( ICES), que la Commission européenne a suivi pratiquement à la lettre.

Dans le cas du merlu austral, l’une des espèces emblématiques des zones de pêche nationales de la mer Cantabrique et du Nord-Ouest, on tentera de se mettre d’accord sur la plus grande augmentation possible dans la fourchette du rendement maximal durable, a déclaré Isabel Artime.

Concernant l’établissement de TAC pluriannuels, l’un des objectifs de la présidence espagnole du Conseil et qui auront des effets positifs pour une meilleure prévision des pêcheries et une meilleure planification des affaires, il s’agit d’une négociation complexe dans laquelle l’Espagne travaille, en tant que présidence, au cours des prochaines semaines pour tenter de parvenir à un compromis acceptable pour tous les États membres concernés.

En ce qui concerne la Méditerranée, Artime a signalé que les négociations seront encore une fois très complexes, d’autant plus que l’échéance pour atteindre l’objectif de rendement maximum fixé dans le plan pluriannuel, 2025, approche.

Le Secrétaire Général de la Pêche a indiqué que les populations de Méditerranée sont encore loin d’être à des niveaux durables et que les dernières évaluations scientifiques des stocks incluses dans le plan pluriannuel, non définitives, mais déjà disponibles auprès du Fonds Scientifique, Technique et Economique pour la pêche (CSTEP) indiquent que la reconstitution des stocks ne semble pas se dérouler à un rythme suffisant pour atteindre l’objectif dans de nombreux cas.

Artime a souligné que la présidence espagnole fait un effort notable pour tenter d’améliorer les méthodes de travail du Conseil, notamment pour faire avancer certains travaux et négociations à temps afin que le Conseil des ministres de décembre puisse commencer avec une première proposition d’engagement de la présidence et , par conséquent, rationaliser le développement des négociations.