L’Association des diplomates demande au ministère des Affaires étrangères de récupérer un vol de racines par an et de mettre à jour les aides scolaires

Apprécie positivement le futur Règlement sur la carrière diplomatique que le Gouvernement envisage d’approuver

MADRID, 11 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

L’Association des diplomates espagnols (ADE), majoritaire parmi les membres du service diplomatique, souhaite que le ministère des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération récupère le paiement d’un billet d’avion par an pour se rendre en Espagne et actualise l’aide pour la scolarisation qu’elle dispense aux enfants de diplomates à l’étranger.

Cela a été transféré dans une déclaration à l’occasion de l’approbation « imminente » par le gouvernement du nouveau règlement de la carrière diplomatique qui réglementera une fois que le régime auquel les diplomates espagnols sont soumis entrera en vigueur.

L’association dresse un « bilan positif » du futur règlement, qui est en phase finale après avoir été porté en Conseil des ministres fin 2022 par le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares.

« L’ADE souhaite l’approbation du règlement pour faciliter l’inscription
dans d’autres instruments juridiques » tels que le projet de loi sur la fonction publique et la loi sur la famille ou, l’arrêté royal sur le télétravail, entre autres, « des dispositions qui capturent effectivement les objectifs énoncés dans le règlement en termes d’égalité réelle et de réconciliation familiale « pour les membres du service diplomatique.

Concrètement, les Affaires étrangères sont priées « de récupérer le ticket d’enracinement, afin d’assurer un voyage annuel en Espagne aux familles du Service extérieur », suspendu depuis quelques années.

L’association juge également « irréconciliable » l’actualisation des aides scolaires à l’étranger pour les enfants de diplomates, puisqu' »elles sont gelées depuis plus de vingt ans et représentent moins de la moitié des dépenses moyennes par élève dans l’enseignement public ». C’est depuis longtemps l’une des principales revendications du collectif.

AMÉLIORATIONS POUR LES ÉPOUX ET PARTENAIRES

D’autre part, ils demandent la couverture santé des conjoints ou partenaires dans tous les cas, ce qui n’existe pas actuellement, ainsi que la promotion active des opportunités d’emploi à l’étranger pour les conjoints ou partenaires des fonctionnaires du service extérieur, afin que ils n’ont pas à renoncer à leur carrière professionnelle.

Dans cette optique, ils proposent également « la création d’un congé pour regroupement familial international, adapté aux spécificités » de ce groupe, ainsi que « la possibilité de télétravail depuis l’étranger pour tous les fonctionnaires, même si leurs conjoints ou partenaires sont affectés hors d’Espagne ne sont pas eux-mêmes des fonctionnaires ».

Enfin, ils demandent que les conjoints ou partenaires des fonctionnaires du service extérieur puissent contribuer volontairement au régime de classe passive pendant la durée de leur séjour à l’étranger.

ÉVALUATION DU RÈGLEMENT

S’agissant de la future réglementation, elle se félicite du maintien, voire de l’élargissement des pouvoirs du Conseil de la carrière diplomatique, dont les membres sont choisis par les diplomates eux-mêmes, compte tenu « de sa pertinence et de son utilité au cours des trois dernières décennies pour assurer que l’offre des emplois à l’étranger
critères professionnels, objectifs et prévisibles ».

Elle se félicite également de la stipulation selon laquelle l’état-major de la mission « sera assuré par des fonctionnaires du Service diplomatique, sans préjudice du fait que le Gouvernement, dans l’exercice de son pouvoir discrétionnaire, peut nommer des personnes qui ne font pas partie du Service au poste  » Diplomate « .

Concernant cette question, l’ADE estime qu’il constitue « une avancée dans la professionnalisation des états-majors de mission qu’un mécanisme pour leur désignation soit prévu sous réserve des principes de publicité, de transparence et de prévisibilité, conformément à la pratique des autres
services extérieurs ».

Enfin, il a valorisé « le progrès représenté par l’avancement des délais dans la résolution de la fourniture de postes à l’étranger, afin que le diplomate puisse savoir avec une plus grande anticipation quelle sera sa prochaine destination » à l’étranger, ce qui permettra à ceux qui se déplacent avec leur famille mieux organiser et préparer le transfert.