PALMA, le 14 février (EUROPA PRESS) –
L’arbitre qui a expulsé l’entraîneur européen Petra lors d’un match de football de jeunes le week-end dernier pour lui avoir parlé en catalan a porté plainte pour les menaces reçues sur les réseaux sociaux.
Il faut rappeler que la polémique a commencé samedi dernier, lors de la pause d’un match de jeunes entre l’UE Petra et Cardassar Atlètic. L’entraîneur de l’équipe locale a été expulsé pour s’être adressé à l’arbitre en catalan, alors qu’il avait protesté peu avant contre une décision arbitrale en espagnol, a rapporté son équipe, l’UE Petra, dans un communiqué.
Le club a rapporté les événements lundi dernier en collectant le procès-verbal du match entre l’UE Petra et le Club Cardassar Atlético et dans ledit document, l’arbitre a indiqué que l’entraîneur avait commencé à parler en catalan à la mi-temps après avoir été réprimandé pour avoir dit « c’est honteux ». « .
Selon le dossier, l’arbitre lui a demandé de s’exprimer en espagnol, même si l’entraîneur « a perpétué son dialecte ». N’ayant pas réussi à le faire arrêter et constatant « un certain manque de respect » et une « désobéissance aux consignes », il l’a expulsé.
Le club a admis que cette conversation avait bien eu lieu, au cours de laquelle l’arbitre avait demandé à l’entraîneur de s’exprimer en espagnol, mais pas « de manière polie ». De plus, selon l’UE Petra, l’arbitre lui a dit « nous sommes à Majorque, Majorque fait partie de l’Espagne, pas l’Espagne fait partie de Majorque et tu dois me parler en espagnol ».
L’équipe majorquine a jugé « intolérable » que la décision de l’arbitre lors d’une compétition sportive puisse « être influencée » parce que l’entraîneur utilise un certain langage ou un autre.
Ce mercredi, le député Vox au Congrès Jorge Campos a dénoncé le harcèlement subi par l’arbitre, d’origine sévillane. Dans un message sur le réseau social
« Les putschistes de l’Assemblée de souveraineté de Majorque suivent la supercherie catalane et se joignent à la campagne pour accuser l’arbitre (…) Elle est victime de l’intolérance catalane habituelle », a déclaré Campos dans son message.
De cette manière, le député Vox répond à un message sur les réseaux de l’Assemblée Souveraine de Majorque dans lequel ils publient les données personnelles et professionnelles de la membre, comme par exemple qu’elle est de Séville ou qu’elle travaille comme Garde Civile, et dans lequel ils l’accusent d’être « anti-Majorque » et demandent le respect de leur langue.