SÉVILLE, 17 septembre (EUROPA PRESS) –
La ministre de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Eau et du Développement rural du gouvernement d’Andalousie, Carmen Crespo, a une fois de plus mis l’accent sur la nécessité pour l’Union européenne d’introduire des « clauses miroir » dans les accords commerciaux avec les pays tiers pour « éliminer les situations désavantageuses ».
auxquels nos agriculteurs sont confrontés par rapport aux producteurs non européens, par exemple en matière phytosanitaire ».
Crespo a souligné que « c’est maintenant le moment le plus idéal, avec une présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne qui doit défendre cette demande et promouvoir son activation le plus rapidement possible », explique-t-il dans un communiqué.
Le conseiller a exhorté le gouvernement espagnol en exercice à mener « une véritable politique de contrôle à la frontière des produits agroalimentaires en provenance de pays tiers qui entrent dans notre pays ». Crespo a rappelé que « nous vous avons demandé activement et passivement de nous informer et si les droits de douane ne sont pas payés, de le signaler à l’Office Antifraude, comme cela a été fait précédemment, car s’il y a 225,00 tonnes de tomates en franchise de droits dans l’accord, il doit y en avoir 225 000 et s’il y en a 450 000, ils doivent démontrer comment ils ont introduit cette quantité de tonnes en Europe sans payer de droits de douane.
D’autre part, Crespo a souligné l’importance pour l’Union européenne de récupérer le principe perdu de la préférence communautaire, qu’il considère comme « vital pour une véritable défense de la production agroalimentaire européenne ». En outre, le conseiller a exigé, une fois de plus, que nous nous engageions en faveur de la souveraineté et de la suffisance alimentaires au sein des institutions européennes. À cet égard, le ministre de l’Agriculture a rappelé que « l’Andalousie est essentielle pour garantir ce principe, puisqu’elle nourrit 500 millions d’Européens avec des produits de qualité, de saveur et de fruits d’une durabilité sociale, professionnelle et environnementale maximale ».
D’autre part, la ministre de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Eau et du Développement rural a exigé une fois de plus du gouvernement en exercice, comme elle l’a fait lors de la récente réunion du Conseil consultatif informatif de politique agricole pour les affaires communautaires, une plus grande flexibilité dans le plan. Stratégique du
Politique Agraire Commune (Pepac) et sa publication « le plus tôt possible » avant le début imminent de la nouvelle campagne agricole.
Enfin, le ministre Crespo a exigé, une fois de plus, que l’Andalousie puisse compter sur les fonds européens de la réserve de crise 2024 pour « atténuer les effets de la sécheresse persistante dont nous souffrons sur notre territoire ».