MADRID, 28 janvier (EUROPA PRESS) –
L’ambassadeur de l’Union européenne en République démocratique du Congo, Nicolás Berlanga, termine cette semaine une visite dans la province conflictuelle du Nord-Kivu pour aborder la situation de milliers de personnes déplacées par les combats entre l’armée et les milices du Congo. Mouvement 23. Marche (M23).
« Ravi d’être au Nord Kivu pour la première fois et de commencer à découvrir les 26 provinces du pays. Après avoir entretenu des contacts avec les autorités, j’entreprends des rencontres avec des partenaires pour redonner espoir aux centaines de milliers de personnes vivant dans la pauvreté aux alentours. Goma », a déclaré mardi dernier le diplomate espagnol sur son compte du réseau social X, au début de sa visite.
Goma, la capitale de la province, est le lieu où des milliers de personnes ont fui ces derniers mois pour échapper aux combats entre l’armée congolaise et les milices, et qui se sont intensifiés ces derniers jours, notamment dans la région de Mweso, où près de vingt des personnes sont mortes cette semaine dans des bombardements aux passages à niveau entre les deux camps.
Dans des déclarations à Radio Okapi publiées ce dimanche, Berlanga a expliqué que le Nord-Kivu, malgré les violences, est une région de « grand potentiel économique, agricole et démographique », notamment en tant que point de rencontre dans la région des Grands Lacs.
« Il existe cependant un problème humanitaire auquel l’Union européenne accorde une grande attention, compte tenu du grand nombre de personnes déplacées. Je souhaite rencontrer les autorités et les acteurs culturels, politiques, économiques et religieux pour poursuivre mon apprentissage » , a ajouté.
Le M23 est un groupe rebelle composé majoritairement de Tutsis congolais et opère principalement dans la province. Après un conflit entre 2012 et 2013, la RDC et le groupe ont signé un accord de paix en décembre. Dans ces combats, l’armée congolaise bénéficiait du soutien des troupes des Nations Unies.
El grupo lanzó una nueva ofensiva en octubre de 2022, recrudecida a partir de noviembre, lo que provocó una crisis diplomática entre RDC y Ruanda por su papel en el conflicto y ha provocado preocupación en la región ante la posibilidad de que estalle un conflicto entre ambos les pays.