Lagarde (BCE) demande qu’un compromis sur la réforme des règles budgétaires soit trouvé « le plus tôt possible »

BRUXELLES, le 28 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a encouragé les Vingt-sept ce vendredi à parvenir à un compromis « dans les meilleurs délais » sur la base de la proposition présentée ce jeudi par la Commission européenne pour réformer la discipline budgétaire, même si elle reconnaît qu’il y aura « des divergences et des désaccords » entre les pays de l’Union européenne parce qu’ils font face à des « différents défis ».

L’examen envisage une trajectoire de dépenses soumise à l’endettement par pays, mais avec un ajustement annuel minimum de 0,5 % du PIB pour les années au cours desquelles le déficit des administrations publiques devrait dépasser la valeur de référence de 3 %.

« Ce que la BCE valorise, c’est une application plus stricte car elle est essentielle », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse après avoir participé à la réunion informelle des ministres des Finances de la zone euro à Stockholm (Suède), avant de souligner que la réforme est « réaliste » et favorise une réduction « soutenue et progressive » de la dette.

En ce sens, Lagarde a affirmé que, par rapport au cadre actuel, la BCE accueille « avec satisfaction » que la réforme proposée par Bruxelles pointe vers une plus grande implication nationale, tout en accordant plus d’attention aux niveaux élevés d’endettement et aux perspectives à moyen terme perspective et établit des incitations à l’investissement.

« Nous savons que c’est une proposition bonne et équilibrée, même si elle est aussi ambitieuse, mais je pense que nous avons le temps de parvenir à un accord », a ajouté, pour sa part, le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, qui estime que la La nouvelle discipline budgétaire fournira à l’UE « un ensemble de règles plus efficaces et crédibles, pour parvenir à des finances publiques saines et à une croissance plus élevée ».

Conscient des différences qui existent entre les différents pays, le commissaire italien est persuadé que la proposition de Bruxelles « peut constituer la base d’un large consensus », un objectif qu’il s’efforcera d’atteindre car, malgré les mois de marge, « le temps presse pressant », afin d’approuver le nouveau cadre en 2023, conformément à l’objectif fixé par les Vingt-sept.