MADRID, 12 octobre (EUROPA PRESS) –
Ce dimanche, l'aéroport de Barajas a accueilli le premier test de la mise en œuvre progressive du nouveau système automatisé de contrôle aux frontières de l'Union européenne, le système d'entrée et de sortie (EES). 1.819 voyageurs ont été enregistrés dès ses premières heures d'ouverture, entre 6 et 10 heures du matin, comme le rapporte le ministère de l'Intérieur dans une publication sur son compte X.
« L'Espagne a activé avec succès aujourd'hui, à l'aéroport Adolfo Suárez Madrid-Barajas, le système d'entrée et de sortie (EES), le nouveau système européen de contrôle des frontières pour les citoyens extérieurs à l'espace Schengen », écrivent-ils.
Le Ministère a également déclaré que la première personne à entrer en Espagne avec ce système a été un voyageur australien, tout en remerciant la Police Nationale et « toute l'équipe qui a permis de mettre en œuvre la nouvelle procédure ».
Le système, supervisé par des agents de la Police Nationale, dispose de cabines dans lesquelles chaque voyageur non européen entrant ou sortant d'Espagne devra valider son passeport, suivi de ses données biométriques en prenant une photographie et en lisant les empreintes digitales de tous les doigts de la main, à l'exception du pouce, ainsi que la date et le lieu d'entrée ou de sortie.
« Nous serons plus efficaces dans la lutte contre l'immigration irrégulière et d'autres délits », a expliqué jeudi dernier Juan Manuel Valle, inspecteur en chef de l'Unité centrale des frontières de la Police nationale, dans des déclarations à la presse après avoir supervisé le nouveau système de contrôle des frontières.
REMPLACE LE SCELLÉ DU PASSEPORT
L'objectif est que le 10 avril, lorsque le processus de mise en œuvre du système ESS sera terminé dans tous les pays de l'Union européenne, ce nouveau mécanisme automatisé éliminera le traditionnel tamponnage manuel des passeports au sein de l'espace Schengen.
Le ministère de l'Intérieur a ajouté jeudi dernier que l'EES est appelée à moderniser la gestion des frontières pour rendre les déplacements « plus sûrs, plus fluides et plus efficaces » en réduisant les délais d'attente au contrôle des passeports grâce à l'introduction de contrôles automatisés aux frontières.