L’ACEA et Hydrogen Europe demandent à l’UE « plus d’ambition » dans le déploiement du réseau hydrogène

MADRID, 16 déc. (EUROPA PRESS) –

L’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) et l’organisation Hydrogen Europe ont envoyé une lettre conjointe aux pays membres de l’Union européenne (UE) dans laquelle ils demandent « plus d’ambition » dans le déploiement des stations de recharge d’hydrogène en Europe afin de atteindre les objectifs minimaux fixés par le Parlement européen.

Les deux organisations ont exprimé leur « préoccupation » car elles considèrent que les États membres ne font pas assez pour assurer qu’avant la fin de 2030 il y aura, entre autres éléments, au moins une usine d’hydrogène tous les 100 kilomètres à la fois sur le réseau routier de base et sur la communauté

En ce sens, ils ont souligné que l’objectif du Parlement européen comprend également qu’il y ait au minimum un distributeur de 700 bars dans chaque station-service d’hydrogène, une station de ravitaillement en hydrogène liquide tous les 400 kilomètres et un générateur d’hydrogène dans chaque nœud urbain.

« Des annonces récentes de divers constructeurs automobiles indiquent qu’environ 50 000 véhicules lourds à hydrogène seront en service en Europe d’ici la fin de la décennie si les conditions-cadres et l’infrastructure de ravitaillement sont remplies », ont souligné les deux organisations.

« Si la législation est promulguée telle que proposée, elle découragera et découragera progressivement la conduite de véhicules utilitaires fonctionnant aux combustibles fossiles », ont-ils ajouté.

Dans ce contexte, ils ont également souligné leur inquiétude quant à l’avancée des discussions sur le règlement sur les infrastructures pour carburants alternatifs (AFIR), qui vise à créer des objectifs contraignants pour tous les pays de l’UE en termes de nombre de points de recharge sur les routes de chaque pays du bloc.

« L’ambition fixée par les acteurs de l’industrie pour l’adoption rapide sur le marché des véhicules à hydrogène doit désormais s’accompagner d’un niveau d’ambition similaire à l’AFIR pour garantir la disponibilité de l’infrastructure de recharge d’hydrogène nécessaire. »