SANTIAGO DE COMPOSTELA, 6 mars. (EUROPA PRESS) –
La ministre de la Mer, Rosa Quintana, a indiqué que tous les pays de l’Union européenne qui ont une côte « devraient faire front commun » pour défendre les intérêts du secteur et, de cette manière, « donner un peu de raison à la déraisonnable « ce qui, selon lui, a conduit la Commission européenne à restreindre l’activité de pêche avec certains engins dans les années à venir.
S’adressant aux médias avant la réunion du Conseil de la pêche qui s’est tenue ce lundi à Santiago, le ministre a déclaré qu' »un art comme le chalutage ne peut être sacrifié » sans « rapports scientifiques et analyses socio-économiques ».
De plus, il a censuré que la Commission européenne « dise que c’est une décision progressive qui sera prise vers 2030 » alors que, a-t-il ajouté, « ils commencent déjà à appliquer des restrictions en 2024 ».
Concernant la décarbonation, Quintana a également insisté sur la nécessité de « disposer d’études suffisantes » sur « quel type de carburant peut être utilisé » et « quelles mesures financières supplémentaires peuvent être apportées au secteur pour adopter les changements nécessaires ».
En ce sens, il a réitéré que le secteur de la pêche est « celui qui produit la plus faible empreinte carbone dans la recherche de nourriture », bien qu’il ait reconnu qu' »il est important d’avancer dans ce processus ».
Concernant la révision de la politique commune de la pêche (PCP), la cheffe du gouvernement galicien de la mer a assuré qu’elle était « surprise » par la « peu d’étude critique que la Commission réalise sur l’analyse de la PCP ».
Pour Rosa Quintana, « ils ne font pas une étude critique de la révision de la PCP et il nous semble qu’elle parie très peu sur l’avenir du secteur de la pêche ».
« L’Espagne doit trouver des alliés et défendre les intérêts d’un secteur important pour toute l’Europe, mais vital pour la Galice. C’est un secteur qui produit de la nourriture de manière durable. Nous demandons un peu de bon sens et de bon sens », dit-il. .