La Xunta agira comme partie intervenante dans l’appel contre le veto européen sur la pêche de fond

Le ministre assure qu’il s’agit d’une étape « très importante », puisque peu de demandes de ce type faites par les régions prospèrent

LUGO, 12 juillet (EUROPA PRESS) –

La Xunta interviendra activement dans l’appel présenté par l’Organisation des producteurs de pêche (OPP) de Burelos contre le veto sur la pêche de fond décrété l’année dernière par la Commission européenne dans 87 zones des eaux communautaires après que la Cour de l’Union européenne a approuvé d’agir en tant que une partie assistante.

Précisément, le ministre de la Mer, Alfonso Villares, s’est rendu ce mercredi au port de Burela pour faire savoir aux représentants de l’OPP et d’autres entités du secteur que la Xunta vient d’être reconnue comme partie intervenante.

Dans son discours, que la Xunta a rapporté dans un communiqué, le chef de Mar a expliqué que le Tribunal général de l’Union européenne a publié vendredi dernier une résolution dans laquelle il admet l’intervention de l’exécutif galicien dans la procédure en reconnaissant que cette interdiction a un impact sur le intérêts de la communauté autonome.

Cette décision de la Cour européenne, a-t-il souligné, représente une étape très importante car peu de demandes de ce type -présentées par les régions européennes- prospèrent et impliquent que l’administration galicienne puisse participer activement au processus, avec lequel elle pourra répondre aux arguments du défendeur et renforcer ceux présentés par le demandeur, les partenaires de l’OPP-7.

Le représentant de l’exécutif galicien a souligné que la Xunta doit officialiser son intervention dans la procédure dans les semaines à venir pour continuer à avancer vers l’objectif final, renversant une décision totalement arbitraire et disproportionnée avec un impact significatif sur l’ensemble du secteur.

En effet, a-t-il rappelé, cette interdiction de pêcher dans certaines zones pour protéger d’éventuels écosystèmes marins vulnérables affecte le chalutage et même la palangre, alors que cette dernière est l’un des engins les plus sélectifs qui existent. Dans cette situation, il a souligné que les navires ont été contraints d’abandonner ces zones de pêche – dans lesquelles ils travaillaient depuis des décennies – et de se déplacer vers d’autres dans lesquelles d’autres navires pêchent déjà, ce qui provoque un chevauchement pouvant entraîner une surexploitation de la ressources et la dégradation de l’état biologique des différentes populations.

La demande d’intervention présentée par l’exécutif galicien devant le Tribunal de l’Union européenne -par l’intermédiaire du cabinet d’avocats J&A Garrigues- a déjà mis en garde contre le grave impact que cette décision injustifiée de Bruxelles pourrait avoir à long terme pour la communauté dans son ensemble. En ce sens, il a souligné que les dommages pourraient aller de la perte éventuelle de flotte ou d’emplois à une baisse d’activité dans les bassins régionaux qui nuirait à l’équilibre budgétaire de la collectivité.

Pour cette raison, Alfonso Villares a influencé, la participation de la Galice à la procédure permettra à la CJUE d’évaluer, avec des informations précises et proches des territoires concernés, les répercussions économiques et sociales de l’interdiction établie dans le règlement contesté, une question qui la Commission européenne n’a pas été évalué avant l’approbation.

De cette façon, la Xunta a souligné qu’elle avançait dans la stratégie établie par les différents juristes spécialisés consultés, qui ont exclu l’option pour la communauté de déposer seule un recours, car elle avait très peu de chances de succès, et que le plus formule opportune était d’accompagner le secteur dans sa demande.

Le résultat, a soutenu le propriétaire de Mar, est le résultat du travail intense des techniciens de la Consellería et de l’équipe engagée par la Xunta, qui ont rassemblé et soutenu la demande de la communauté avec des arguments solides.

En ce sens, il y a actuellement deux procédures espagnoles en cours contre le veto sur la pêche de fond au sein du Tribunal de l’Union européenne, celle de l’OPP de Burela avec la Xunta comme partie intervenante et celle du gouvernement central, qui est un acteur privilégié car c’est un État membre, il lui est donc plus facile de justifier les dommages causés.

Le ministre a indiqué que la Galice continuera à travailler pour la défense des intérêts de la flotte galicienne comme elle l’a fait depuis le début. Dans ce sens, il a rappelé que la Xunta a fourni une assistance juridique au secteur depuis l’approbation des règlements d’application et a fourni des arguments à la fois à la flotte et à l’exécutif de l’État pour armer correctement leurs ressources et les aider à prospérer.