MADRID, 13 déc. (EUROPA PRESS) –
La vice-présidente du Parlement européen, la socialiste grecque Eva Kaili, a démenti ce mardi les accusations de corruption portées contre elle après son arrestation en Belgique pour son implication présumée dans un complot impliquant le versement de pots-de-vin par le Qatar pour gagner en influence politique. et la prise de décision économique au sein de l’institution européenne.
L’un de ses avocats, Michalis Dimitrakopoulos, a indiqué dans des déclarations à la chaîne de télévision grecque que la politique du pays grec continue de défendre son innocence. « Il dit que cela n’a rien à voir avec le flux d’argent en provenance du Qatar », a déclaré l’avocat, qui a indiqué qu’il ne savait pas si de l’argent avait été trouvé et, si oui, combien.
En ce sens, il a démenti l’information diffusée par les médias grecs, qui pointe la découverte de 160 000 euros cachés sous le berceau de la fille de Kaili. « Il n’y avait pas de berceau », a insisté Dimitrakopoulos.
Kaili doit témoigner devant le tribunal mercredi, qui décidera de la libérer ou de prolonger sa détention. Le socialiste fait partie des six suspects détenus en Belgique depuis vendredi dans le cadre du scandale de corruption. Pour le moment, quatre d’entre eux restent en garde à vue, dont Kaili, son petit ami et ancien député européen Antonio Panzeri, selon les informations de la chaîne ERT.
Les autorités grecques, pour leur part, ont procédé au gel des avoirs de Kaili, de sa sœur et de ses parents pendant qu’elles enquêtent sur l’existence d’un flux d’argent illégal. De son côté, le Parlement européen se prononcera cet après-midi sur son éventuel limogeage en tant que vice-présidente de la chambre.