GENÈVE, 1er octobre (DPA/EP) –
Le gouvernement suisse a confirmé dimanche qu’il ne se joindrait pas, comme à son habitude, à la dernière série de sanctions approuvées par l’UE en réponse à la persécution de la minorité ouïghoure en Chine.
Le Secrétariat d’Etat à l’économie à Berne a confirmé dimanche l’information rapportée par le journal ‘NZZ am Sonntag’ après avoir « pesé différents critères de politique étrangère et juridiques ».
En mars 2021, l’UE a approuvé un ensemble de sanctions contre des individus et une institution de sécurité chinoise qu’elle accuse de participer à l’internement massif et aux mauvais traitements des Ouïghours et d’autres minorités de confession musulmane.
Pékin a approuvé une série de sanctions en réponse contre des hommes politiques et des institutions européennes. Les États-Unis ont également imposé des sanctions à Pékin pour son traitement envers les Ouïghours.
Cependant, le gouvernement suisse a décidé fin 2022 de ne pas soutenir ces sanctions, même si cela n’avait été rendu public qu’à la nouvelle publiée par la « NZZ am Sonntag ».
L’UDC d’extrême droite et le Parti libéral-démocrate (PLD) avaient confirmé au journal que la Suisse ne participerait pas à « l’escalade des tensions » avec la Chine et qu’elle préférait exprimer ses critiques dans le cadre de un dialogue bilatéral. L’UDC et le PLR représentent quatre des sept membres du gouvernement suisse.