La Russie nie avoir utilisé le gaz comme « chantage », affirme que les restrictions découlent des sanctions de l’UE

MADRID, 21 juillet (EUROPA PRESS) –

La présidence russe a qualifié ce jeudi de « fausses déclarations » selon lesquelles elle utilise le gaz comme méthode de « chantage » dans le cadre de la guerre en Ukraine et a soutenu que les limitations de l’approvisionnement en énergie découlent des sanctions appliquées par l’Union européenne (UE).

« Au cours des derniers jours, nous avons entendu de nombreux reproches », a critiqué le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, qui a cité, entre autres, les récentes déclarations de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « On entend des reproches que la Russie utilise le gaz pour le chantage et la pression politique », a-t-il déploré.

Ainsi, il a affirmé que le président russe, Vladimir Poutine, « a longuement expliqué qu’il est impossible de parler de pression ou de chantage » et a souligné qu’il s’agit d’accusations « fausses » que Moscou « rejette catégoriquement », selon l’agence. Nouvelles russes TASS.

« Toute difficulté technologique associée découle des restrictions imposées par les États européens eux-mêmes et par l’UE », a-t-il souligné, faisant référence à la récente suspension de la livraison de gaz à l’Allemagne via Nord Stream 1, reprise dans la journée de ce jeudi.

Peskov a également souligné que « l’UE tente d’imposer de nouvelles sanctions », comme l’a rapporté l’agence de presse Interfax. « Nous voyons que l’UE préfère suivre de manière compulsive ces sanctions, qui nuisent à ses propres intérêts et, surtout, à sa propre population, qui commence à en subir les conséquences », a-t-il soutenu.

En ce sens, il a déclaré que les États-Unis agissent de manière plus pragmatique avec l’introduction de « licences » qui « permettent le retrait des sanctions dans les aspects qui sont bénéfiques aux États-Unis ». « La bureaucratie européenne, qui en termes de volume dépasse la soviétique (…), est plus visqueuse », a déclaré le porte-parole du Kremlin. « L’Europe en souffre, mais la réalité est que ce sont des événements choisis par les Européens eux-mêmes », a-t-il conclu.