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MADRID, 7 oct. (EUROPA PRESS) –
Les autorités russes ont accusé l’Union européenne de tenter « sciemment » de déstabiliser les marchés internationaux avec sa dernière série de sanctions, approuvées jeudi et qui comprend comme principale mesure le plafonnement du prix du pétrole russe transporté par voie maritime.
Selon le ministère russe des Affaires étrangères, ces nouvelles sanctions approuvées par Bruxelles entraîneront « une augmentation des prix de l’énergie et des denrées alimentaires », alors qu’elles vont approfondir la raréfaction de ceux-ci dans certaines des régions les plus défavorisées de la planète.
« L’Union européenne cause les plus grands dégâts, principalement aux pays en développement d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine », a mis en garde le portefeuille diplomatique russe dans un communiqué où il en a profité pour accuser les Vingt-sept d’adopter un cap « à chaque fois plus compliquée et contradictoire » qui ne fait « qu’accroître le chaos et l’incertitude mondiaux ».
Ainsi, la Russie considère que les mesures approuvées par l’Union européenne feront que les exportateurs russes de « produits critiques » continueront de faire face à des « difficultés importantes » pour la distribution de leurs marchandises.
Selon le ministère russe des Affaires étrangères, les Vingt-sept combinent leurs séries de sanctions successives avec « une campagne de désinformation basée sur de fausses accusations » selon lesquelles la situation économique mondiale n’est pas une conséquence de leurs propres mesures, « mais le résultat d’une opération militaire spéciale fabriqué par la Russie ».
Enfin, Moscou a accusé Bruxelles de prendre des décisions basées sur ce que dictent les États-Unis, mettant ainsi de côté son indépendance et ignorant les intérêts réels de ces autres États « dont les Occidentaux se soucient tant en paroles ».
« Nous espérons que la communauté internationale fera une évaluation de principe des actions de l’Union européenne et de leurs conséquences dévastatrices pour les marchés mondiaux », a conclu le ministère russe des Affaires étrangères dans son communiqué.
L’Union européenne a adopté jeudi la nouvelle série de sanctions contre la Russie qui comprend comme principale mesure le plafonnement du prix du pétrole russe transporté par voie maritime, en plus de plus de limitations sur le commerce avec la Russie, des sanctions pour ceux qui contournent les sanctions ou l’interdiction participer aux conseils d’administration des entreprises d’État russes.
Un autre élément contenu dans cette série de sanctions est le veto pour les citoyens européens d’occuper des postes dans les organes administratifs des entreprises d’État russes, une mesure en référence claire à l’ancien chancelier allemand, Gerhard Schroeder, qui a été contraint de quitter son poste au conseil d’administration de la compagnie pétrolière publique Rosneft en mai dernier après un déluge de critiques.