La République tchèque bloque la position commune critique de l'UE avec Israël sur les pertes civiles au Liban

BRUXELLES, 1er octobre (EUROPA PRESS) –

Ce lundi, la République tchèque a empêché l'Union européenne d'adopter une position commune sur la crise au Liban qui dénonçait le nombre élevé de victimes civiles des opérations militaires israéliennes et exigeait d'éviter une nouvelle intervention sur le terrain, ce qui s'est finalement produit dans un premier temps. heure ce mardi.

Enfin, la déclaration commune du bloc a été approuvée comme déclaration par le haut représentant de l'UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, et perd donc sa force diplomatique. Des sources européennes confirment que cela est dû au blocus de Prague qui n'a pas approuvé une déclaration qui, comme toute politique étrangère de l'UE, requiert l'unanimité des États membres.

Le texte lui-même « déplore les nombreuses victimes civiles au Liban, la destruction des infrastructures civiles et le nombre élevé de personnes déplacées à l'intérieur du pays » et appelle au respect du droit international humanitaire « en toutes circonstances ».

« Les armes doivent se taire et la voix de la diplomatie doit parler et être entendue de tous », insiste le communiqué du chef de la diplomatie européenne sur les événements du Liban.

En ce sens, la position de Borrell a averti que « toute nouvelle intervention militaire aggraverait considérablement la situation » et a exprimé son inquiétude quant aux « risques d'une nouvelle escalade du conflit dans toute la région », exhortant toutes les parties à « faire preuve de retenue dans l'intérêt de désescalade ».

Quoi qu'il en soit, le document que le Haut Représentant a finalement publié dénonce les lancements de roquettes et autres projectiles par la milice chiite du Hezbollah contre le territoire israélien depuis le 8 octobre, insistant sur le fait que ces opérations « doivent cesser », alléguant le temps que la souveraineté « des deux Israël et le Liban » doivent être garantis.