OVIEDO, 19 février (EUROPA PRESS) –
Le ministre de l’Environnement rural et de la Politique agraire, Marcelino Marcos, a exigé ce lundi du ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, dans le cadre du Conseil consultatif de politique agricole et halieutique pour les affaires communautaires, l’application de mesures supplémentaires pour améliorer la productivité. du secteur agricole asturien.
Parmi les actions proposées, le conseiller a demandé que l’Union européenne (UE) mette en œuvre des clauses miroir afin que les produits communautaires et importés soient en concurrence sur un pied d’égalité.
Concernant la Loi sur la Chaîne Alimentaire, que la Principauté applique déjà à travers les tâches de conseil, d’information et d’inspection qui relèvent de sa compétence, Marcos a suggéré au ministère l’utilisation d’outils informatiques accrédités pour calculer les coûts de production, ce qui apporterait une sécurité juridique aux producteurs. lors de la signature des contrats et éviter de vendre à bas prix. Cette demande reflète l’accord trouvé entre la Principauté et les agriculteurs et éleveurs suite aux mobilisations du secteur.
Le Chef des Affaires Rurales a également demandé l’intermédiation du Ministre Luis Planas auprès de la Direction de la Transition Écologique pour permettre la pleine application du plan de gestion du loup de la Principauté et exclure cet animal de la Liste des espèces sauvages sous régime spécial de protection (Lespre).
En outre, il a demandé au gouvernement espagnol de défendre la baisse de la protection des loups en Europe, compte tenu de l’augmentation des attaques contre le bétail causées par ces canidés, qui tuent souvent des spécimens de races indigènes en danger d’extinction. D’autre part, le gouvernement des Asturies considère comme très positifs les appels spécifiques du ministère en faveur de l’élevage extensif et du remplacement des générations, qui nécessitent leur propre traitement réglementaire et fiscal.
La Principauté prône une transition écologique lente et planifiée, c’est pourquoi elle exige des mesures pour faire face à la situation particulière du climat, de l’orographie et des systèmes de production des Asturies, qui reposent sur des pratiques, des variétés et des races indigènes rustiques de haute valeur écologique. Pour ces raisons, il préconise d’adapter la législation actuelle à cette réalité trop complexe et éloignée de la situation de production, toujours avec la participation du secteur.
Ces demandes s’ajoutent à celles envoyées la semaine dernière au ministère pour adapter le plan stratégique de la Politique Agricole Commune (PAC) à la réalité des Asturies afin de favoriser l’activité d’élevage et de réduire la bureaucratie.