La plate-forme pour les écocarburants demande à Sánchez de défendre leur inclusion dans l’UE pour décarboner

MADRID, 10 mars (EUROPA PRESS) –

La « Plateforme de promotion des écocarburants », composée de 28 entités (Faconauto, Sernauto, Cetraa, Ceees ou AOP, entre autres), a demandé au gouvernement de soutenir dans l’Union européenne (UE) l’inclusion des écocarburants « en option décarboner » la mobilité et les transports, comme le rapporte un communiqué.

La plateforme a exhorté le gouvernement à « défendre les intérêts » de l’Espagne au Conseil européen et à soutenir l’inclusion des écocarburants comme option de décarbonation pour les placer au même niveau que d’autres technologies, comme l’électricité ou l’hydrogène, pour atteindre la neutralité de émissions.

L’organisation a rappelé que la semaine prochaine, des pourparlers auront lieu au sein du Conseil européen pour finaliser le règlement sur les normes d’émission de dioxyde de carbone (CO2) pour les véhicules utilitaires légers, le début du traitement du règlement sur les normes d’émission de CO2 pour les véhicules utilitaires lourds et le projet de loi « Net Zero » de l’industrie par la Commission.

Certaines étapes que la plateforme considère « affecteront de manière significative » les secteurs représentés sur la plateforme, « qui soutiennent plus de 5,7 millions d’emplois » en Espagne.

« Les écocarburants constituent une option manifestement valable pour décarboner immédiatement la mobilité et les transports, et sont la seule solution possible et efficace à court terme pour parvenir à la décarbonation des secteurs aérien et maritime », a fait valoir l’organisation.

« L’inclusion des écocarburants comme une autre option de décarbonation, complémentaire à d’autres technologies, évitera de facto l’interdiction du moteur à combustion interne et favorisera l’intérêt général de l’Espagne », a-t-il ajouté.

En ce sens, les Vingt-sept ont reporté sans date l’approbation formelle de l’accord visant à interdire la commercialisation des véhicules à combustion -y compris les véhicules à essence, diesel et hybrides- à partir de 2035, vérifiant que les doutes exprimés par l’Allemagne et l’Italie pourraient mettre en question risque l’adoption de la nouvelle norme.

L’une des conditions demandées par l’Allemagne concerne la soumission par la Commission européenne d’une proposition accompagnant la nouvelle norme afin que les véhicules fonctionnant aux carburants synthétiques (« e-fuels ») puissent continuer à être commercialisés au-delà de 2035 dans l’UE.