BRUXELLES, 24 octobre (EUROPA PRESS) –
Au moins deux délégations, la Lettonie et la Lituanie, ont ouvertement exprimé leur opposition à la modification du règlement qui régit l’utilisation des langues officielles de l’UE pour y inclure le catalan, le basque et le galicien, même si le débat se poursuivra au niveau technique au sein des Vingt-sept. sept, car un plus grand nombre de partenaires se sont montrés disposés à poursuivre les discussions pour savoir si l’Espagne détaille des questions clés telles que le coût ou sa réserve légale.
Cela s’est reflété dans le débat d’une demi-heure seulement que les ministres réunis au sein du Conseil Affaires générales de l’UE ont eu ce mardi à Luxembourg, comme l’ont informé plusieurs sources diplomatiques à Europa Press.
Dès son arrivée, le ministre des Affaires étrangères et ancien Premier ministre de Lettonie, Krisjani Karins, a prévenu dans une déclaration à la presse qu’il ne s’attendait pas à des changements dans les règles sur les langues car les Vingt-Sept ont d’autres « problèmes » géostratégiques. sur leur agenda « sur lequel consacrer du temps et se concentrer.
Lors de la réunion, Karins et son collègue lituanien Gabrielius Landsbergis ont exprimé leur rejet de « l’impact politique » qu’une telle mesure pourrait avoir sur d’autres États membres comme le leur, où existe une minorité qui parle russe, explique le sources consultées par Europa Press.
Quoi qu’il en soit, une douzaine d’autres pays ont pris la parole pour indiquer qu’ils étaient disposés à poursuivre les discussions sur la proposition espagnole, tout en précisant qu’ils le feraient « sur la base d’un travail technique plus détaillé ».
Cela montre que le gouvernement n’a pas encore répondu à la demande formulée par plusieurs États membres lors de la précédente discussion sur la question, alors que tous ceux qui sont intervenus l’ont fait pour demander une évaluation de l’impact économique, pratique et juridique de toute modification. .
Le ministre des Affaires étrangères par intérim, José Manuel Albares, a défendu devant le reste des ministres que l’Espagne est prête à assumer l’intégralité des coûts de la reconnaissance des trois langues co-officielles, malgré le fait que l’inclusion dans l’Union européenne règlement qui Le gouvernement demande de modifier l’hypothèse selon laquelle la traduction et l’interprétation de ces langues seraient financées par les caisses communautaires.
Après ce deuxième débat au niveau des ministres de l’UE, l’Espagne envisage de diffuser une proposition « révisée » qui répond aux préoccupations exprimées par le reste des États membres, notamment en ce qui concerne les doutes juridiques et les coûts. Par ailleurs, la Commission européenne a été chargée de présenter une évaluation du coût de chacune des langues, ont indiqué à Europa Press des sources proches du débat.