La JEZ de Cordoue met en garde le ministre Albares après une plainte du PP pour « violation de la réglementation électorale »

CORDOUE, 19 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le Conseil électoral de la zone (JEZ) de Cordoue met en garde le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, après une plainte du PP, comprenant qu ‘ »il viole les réglementations qui régissent le régime électoral » avec quelques manifestations qui s’est tenue le 15 après une réunion avec des représentants du Conseil islamique, de l’Institut Halal et de la Fundación las Fuentes, avec la présence de l’Association d’accueil et de tourisme de Cordoue (Hostecor) et de la Fundación Espíritu de Córdoba, pour annoncer que la ville accueillera en octobre un forum de l’Alliance des civilisations contre l’antisémitisme et l’islamophobie.

Dans sa lettre, la JEZ communique qu’elle réitère ses critères exprimés dans d’autres plaintes d’autres candidatures « afin que les représentants publics fassent preuve d’une extrême objectivité et soient aussi aseptiques que possible lors du processus électoral, une circonstance qui ne se produit pas dans le cas de les faits dénoncés ».

Par conséquent, le défendeur est averti de « s’abstenir de commettre des actes similaires à l’avenir », bien que cet accord soit susceptible de faire l’objet d’un recours devant le Conseil électoral provincial de Cordoue.

Entre-temps, le PP, dans sa plainte, détaille qu’Albares a comparu devant les médias le 15 après la réunion susmentionnée accompagné du candidat du PSOE à la mairie de Cordoue, Antonio Hurtado.

De l’avis du populaire, « il est évident que l’annonce et les déclarations faites par le ministre ignorent complètement l’objectivité qui lui est demandée, en tant que représentant public et doivent être neutres et aseptiques tout au long du processus électoral, une circonstance qui ne se produit pas dans le cas présent, en tenant compte des critères établis par le Conseil électoral de la zone de Córdoba pour des cas similaires et en particulier en tenant compte de l’interprétation du Conseil électoral central, qui est totalement restrictive à cet égard et ne laisse aucune place aux interprétations ».

Ainsi, ils considèrent qu' »Albares a violé ce qui est prescrit dans le Loreg » et voient « qu’il est nécessaire d’informer le Conseil Electoral de Zone de ces faits », ainsi que « demandent qu’ils soient sanctionnés pour mettre un terme à cette pratique qui manifestement viole les principes de base et les principes fondamentaux du droit de participer à la vie politique, avec un parti pris absolument propagandiste et électoraliste, contrevenant à l’esprit que proclame la législation applicable, d’autant plus que les prochaines élections municipales vont se tenir fin mai « .

« TIRER PROFIT DES INSTITUTIONS A DES FINS PARTISANES »

En outre, du PP, ils soulignent que « cela n’a aucun sens, autre que de profiter des institutions à des fins partisanes, de procéder à cette vente de réalisations, de réaliser ce type d’action, car il n’y a aucune raison pour que cette publicité ont été effectués avant ou après les périodes légalement autorisées, lorsqu’il existe une interdiction expresse inscrite dans la Loreg, bien connue des membres du gouvernement municipal ».

De même, ils ajoutent que « de manière tout à fait intentionnelle, ils attendent ces dates pour tenter, abusant de leurs positions respectives, de porter atteinte aux principes élémentaires et fondamentaux du droit de participer à la vie politique ».

Pour toutes ces raisons, ils demandent que le ministre des Affaires étrangères du gouvernement espagnol soit tenu de « cesser ces activités en relation avec toute campagne en cours qui ne correspond pas à celles expressément autorisées par la législation applicable » et que  » ils procèdent au dépôt de la sanction économique qui pourrait correspondre au vu de la gravité des préceptes enfreints et de la réitération dans sa procédure par application de l’article 153 de la Loreg ».