La Grèce demande à Europol de collaborer à l’enquête sur le tragique naufrage de migrants dans le Péloponnèse

MADRID, 17 juin (EUROPA PRESS) –

La police grecque a demandé à l’agence de police de l’Union européenne, Europol, de collaborer à l’enquête sur le tragique naufrage mercredi dernier d’un navire avec entre 500 et 700 personnes à bord dans les eaux du Péloponnèse et qui a fait au moins 78 morts. , parmi les craintes que le nombre réel de morts soit beaucoup plus élevé, étant donné que seulement 108 personnes ont été secourues.

Plus précisément, l’enquête se concentre sur neuf survivants qui ont été arrêtés pour avoir prétendument appartenu au groupe de trafiquants d’êtres humains qui a organisé le voyage. Il s’agit de neuf Égyptiens, âgés de 20 à 40 ans, dont l’un est hospitalisé.

Ils sont tous accusés d’appartenir à un réseau de passeurs plus important qui a organisé jusqu’à 18 voyages depuis la côte libyenne vers l’Italie ces derniers mois, selon la chaîne publique grecque ERT.

Concernant le voyage, les témoignages recueillis au cours des dernières heures précisent que le navire en l’espèce n’a pas initialement quitté la Libye, mais a plutôt quitté l’Égypte. Il a fait escale en Libye, dans le port de Tobrouk, comme une étape avant son dernier voyage vers l’Europe du Sud, qui envisageait initialement de rejoindre l’Italie.

L’un d’eux, notamment, serait le « bras droit » du capitaine du navire surchargé, qui serait mort dans le naufrage. Un autre des suspects aurait été chargé d’intimider les passagers qui refusaient de poursuivre le voyage vers l’Italie.

Les neuf comparaîtront devant un juge à Kalamata lundi pour trafic d’êtres humains, appartenance à une organisation criminelle et pour avoir causé un naufrage, ajoute le journal ‘Kathimerini’, tandis que les services de secours, selon des sources médiatiques, donnent la recherche de nouveaux survivants presque impossible.