MADRID, le 13 mai. (EUROPA PRESSE) –
La Garde civile a déjà photographié un million d'armes pour leur inscription dans le système informatique du Registre national des armes (RNA), conformément à une récente directive de l'Union européenne qui exige l'identification complète de chaque arme et l'enregistrement de toute transformation ou modification.
L'Institut armé estime qu'il reste encore près de deux millions d'armes à photographier, une tâche qui sera réalisée dans les années à venir car les armes doivent être inspectées tous les cinq ans, comme le rapporte cette police dans un communiqué.
Le fichier RNA se trouve dans la Centrale d'Intervention d'Armes et Explosifs de la Garde Civile et contient le type d'arme à feu, la marque, le modèle, le calibre ainsi que le numéro de série.
ACCÈS POUR LES ENQUÊTEURS ET L'AUTORITÉ JUDICIAIRE
Les données de l'ARN et ses photographies sont accessibles aux forces de police pour leur travail d'enquête et aux autorités compétentes pour accorder des licences et autorisations d'armes à feu. L'autorité judiciaire a également accès à la poursuite des infractions pénales.
Ces données seront conservées jusqu'à 30 ans après leur destruction, comme le rapporte la Garde civile, qui a compétence exclusive sur toute activité liée aux armes. En 2015, un outil a été mis en place dans l'ARN qui permet d'y intégrer des photographies d'armes jugées pratiques.
Jusqu'à sept photographies de chaque arme sont prises de l'aspect général et des marques d'identification, ainsi que de toute détérioration ou dommage qu'elles peuvent présenter, ainsi que de toute marque permettant une identification sans équivoque de l'arme.
Ainsi, le RNA contient déjà près de sept millions de photographies, ce qui, selon la Garde civile, « ajoute une sécurité juridique au propriétaire des armes, car les caractéristiques de leurs armes sont représentées graphiquement et n'ont pas subi de modifications ».