La Galice défend devant le Comité des Régions de l’UE de revoir et d’améliorer la politique communautaire de la pêche

SANTIAGO DE COMPOSTELA, 22 nov. (EUROPA PRESS) –

Le directeur général des Relations extérieures et de l’UE de la Xunta, Jesús Gamallo, a participé ce mardi à Bruxelles à la Commission des ressources naturelles du Comité européen des régions (CdR), dans laquelle il a demandé une révision de la politique de pêche actuelle (PPC), après l’interdiction des engins de longue distance dans 87 zones de l’Atlantique, ainsi que l’amélioration de son application et de son fonctionnement.

Dans ce contexte, la Galice a demandé l’inclusion de la pêche et des affaires maritimes dans le programme de travail du NAT, compte tenu du fait que la Commission européenne doit présenter un rapport au Parlement européen et au Conseil sur l’opération avant la fin de la année de la politique actuelle et comment elle devrait être renforcée.

La Xunta, comme le souligne un communiqué, a « une position en accord avec le secteur » dans ce débat, c’est pourquoi elle demande au CdR de réagir par un avis sur ce futur rapport de la Commission.

Ainsi, le directeur général des Relations extérieures a mis en garde contre la nécessité de revoir la politique commune de la pêche, citant comme exemple de son « dysfonctionnement » le règlement adopté en septembre pour interdire la pêche de fond dans 87 zones de pêche.

« Ce règlement est très critiqué pour ne pas prendre en compte les données scientifiques les plus précises et les plus récentes », a insisté Gamallo, pour souligner que la PCP doit avoir non seulement des bénéfices environnementaux, mais aussi socio-économiques.

Lors de la réunion de la Commission NAT, un rapport sur le développement de la stratégie de bioéconomie dans les régions de l’UE a également été publié, parmi lesquels plusieurs initiatives galiciennes telles que la stratégie d’économie circulaire 2019-2030 ont été citées.

En outre, le Réseau européen des biorégions a été présenté lors de cet événement, auquel participent le Centre de recherche forestière et environnementale de Lourizán (CIF) et la Société de transformation agraire (Grupo Tragsa).