VALÈNCIA 20 octobre (EUROPA PRESS) –
La Fondation Valenciaport a récemment finalisé sa participation au projet européen ILIAD, une initiative axée sur le développement d'un jumeau numérique de l'océan, une représentation virtuelle en temps réel qui intègre des données provenant de capteurs, de satellites et de modèles numériques. En plus de contribuer au Green Deal européen, à la Stratégie numérique de l'Union européenne (UE) et aux Objectifs de développement durable liés aux océans, l'objectif était de pouvoir simuler et prédire l'évolution de l'océan, ce qui facilite la gestion durable du milieu marin.
Dans ce cadre, la Fondation Valenciaport a développé un projet pilote dans le port de Sagunt pour évaluer l'application de l'ADN environnemental (eDNA) dans la détection précoce des espèces exotiques envahissantes transportées dans les eaux de ballast des navires, comme l'a détaillé l'entité dans un communiqué.
L'ADN environnemental est une technique qui permet de détecter la présence d'organismes à partir de petites traces génétiques – telles que des cellules, des muqueuses ou des fragments de tissus – présentes dans l'eau, sans qu'il soit nécessaire de les capturer ou de les voir directement.
Au cours du projet pilote, des échantillons de ballast et d'eau de mer ont été collectés et analysés, comparant les résultats obtenus par les analyses conventionnelles avec ceux offerts par la technique eDNA. Les essais ont démontré que cette approche permet d'identifier de manière « plus rapide » et « plus précise » la présence d'espèces non indigènes, ce qui permet « d'agir de manière préventive et de réduire le risque d'introduction d'organismes envahissants dans les écosystèmes portuaires ».
Ces résultats « révèlent le potentiel de l'eDNA comme outil complémentaire pour la gestion environnementale des ports, renforçant la durabilité de leurs opérations et la protection de la biodiversité marine », ont-ils noté.
Le projet, dirigé par Intrasoft International et auquel la Fondation Valenciaport a participé activement, a bénéficié de la participation de plus de 50 entités européennes et d'un budget total de 17 millions d'euros, cofinancé par le programme Horizon 2020 de l'Agence exécutive européenne pour le climat, les infrastructures et l'environnement (CINEA).