La Finlande partage les doutes de la Suède concernant l’incorporation du catalan, du basque et du galicien comme langues de l’UE

MADRID, 15 septembre (EUROPA PRESS) –

Le gouvernement finlandais a confirmé vendredi ses réserves quant à l’incorporation du catalan, du galicien et du basque comme langues officielles de l’Union européenne, car il considère que cela impliquerait des charges financières et administratives et qu’il existe d’autres moyens plus simples de promouvoir les questions au sein de l’Union européenne. le bloc relatif aux langues minoritaires.

C’est ce qu’a convenu vendredi une commission chargée des questions européennes et dirigée par le Premier ministre finlandais, Petteri Orpo, qui a rappelé que l’élargissement de la liste des langues officielles peut ralentir la prise de décision au niveau communautaire et retarder l’entrée en vigueur des langues officielles. réglementations futures.

Le gouvernement finlandais a préconisé la promotion de la diversité culturelle et linguistique au sein de l’Union, mais ne croit pas que la proposition espagnole soit la meilleure solution, comme le montre une déclaration publiée par l’exécutif lui-même.

L’Espagne, en tant que présidence tournante de l’UE, a inscrit ce sujet à l’ordre du jour du prochain Conseil des ministres des Affaires générales, qui se tiendra mardi 19 prochain, avec l’intention d’en débattre et éventuellement de procéder à un vote.

Cependant, diverses sources diplomatiques consultées par Europa Press jugent prématuré de supposer qu’il y aura une décision sur les Vingt-Sept car plusieurs partenaires ont des doutes sur le coût de la mesure et sur la manière dont elle pourrait affecter d’autres langues minoritaires de l’UE. . Le gouvernement suédois a également reconnu cette semaine qu’il avait des doutes quant à la proposition espagnole.