VALENCE, 14 déc. (EUROPA PRESS) –
Le ministre de l’Environnement et du Territoire des îles Baléares, Miquel Mir, et la valencienne responsable de l’Agriculture et de l’Urgence, Isaura Navarro, ont exigé ce mercredi que l’État et l’Union européenne soient effectivement impliqués dans la protection de la Méditerranée.
Dans le cadre du deuxième sommet valencien-baléares, qui se tient à Valence, Mir et Navarro se sont rencontrés pour la première fois pour définir des lignes d’action communes dans le but de promouvoir la protection de la biodiversité marine et d’influencer la co-gouvernance, rapporte le gouvernement.
Tous deux ont sommé l’État de prendre en compte les allégations présentées au plan de gestion de la zone de protection spéciale d’importance méditerranéenne (ZEPIM), réalisé conjointement entre les îles Baléares, la Communauté valencienne et la Catalogne.
« Il ne se peut pas que l’État ne respecte pas ses responsabilités et finisse par placer la pression de protection uniquement sur les communautés autonomes », a défendu Mir, tandis que Navarro a souligné que les territoires qui partagent des espaces marins font « force collective » pour que ils les écoutent dans le soin et la conservation de la biodiversité marine.
D’autre part, les ministres se sont félicités que l’État traite le décret sur les spermatophytes marins, une étape qu’ils jugent importante et qu’ils espèrent être à la hauteur de la réglementation « pionnière en Méditerranée » des îles Baléares et de la Communauté. Leurs ministères travailleront ensemble afin que le règlement comprenne des ressources permettant le déploiement continu de la surveillance maritime.
« Nous avons fait nos devoirs et nous mettons toutes les ressources disponibles pour protéger la forêt aquatique de la Méditerranée – a fait remarquer Navarro – ; non seulement avec des décrets, mais aussi avec le service d’information et de surveillance ».
« Grâce à la pression des Illes Balears dans les conférences sectorielles, l’État a commencé à prendre en considération la biodiversité marine et à lui consacrer les ressources disponibles, alors que jusqu’à présent la biodiversité terrestre était prédominante – a souligné Mir – Maintenant son implication dans les eaux étrangères , on ne peut pas protéger la Méditerranée sans actions transversales ».
Enfin, les deux équipes se sont mises d’accord pour étudier la faisabilité d’un suivi des corridors biologiques en partageant la cartographie des Posidonies des deux territoires.