La Cantabrie ajuste les critères pour les communes à risque de dépeuplement, qui s'élèvent à 39

Elle comprend également deux communes bénéficiant d'un traitement spécial et différencié, à savoir Tresviso et Valle de Villaverde.

SANTANDER, 12 décembre (EUROPA PRESS) –

Le Gouvernement de Cantabrie a ajusté les critères de délimitation des communes à risque de dépeuplement dans la communauté autonome, qui s'élèvent à 39 en tenant compte des paramètres établis par l'Union européenne qui établissent qu'elles doivent avoir une densité de population inférieure à 12,5. habitants par kilomètre carré.

Le projet d'arrêté pour la délimitation des communes touchées par le risque de dépeuplement en Cantabrie a été publié ce mercredi dans une édition extraordinaire du Journal Officiel de Cantabrie (BOC).

Dans la résolution, par laquelle le projet d'arrêté est soumis à l'audition et à l'information du public pendant une période de 10 jours ouvrables à compter de ce jeudi, figure une liste des 39 communes qui pourraient bénéficier d'aides et de subventions en matière de risque de dépeuplement, ainsi que deux autres avec un traitement spécial et différencié, qui sont Tresviso et la Vallée de Villaverde.

Parmi les 39 communes qui seraient déclarées à risque de dépeuplement avec cet arrêté figurent Anievas, Arenas de Iguña, Arredondo, Bárcena de Pie de Concha, Cabuérniga, Camaleño, Campoo de Yuso, Cieza, Escalante, Hermandad de Campoo de Suso, Herrerías, Miera, Molledo, Polaciones, Rasines, Rionansa et Ruesga.

Sont également inclus San Miguel de Aguayo, San Roque de Riomiera, Selaya, Tudanca, Valdeolea, Valdeprado del Río, Vega de Pas, Villacarriedo, Villafufre, Cabezón de Liébana, Lamasón, Luena, Peñarrubia, Pesaguero, Pesquera, Las Rozas de Valdearroyo, San Pedro del Romeral, Santiurde de Reinosa, Soba, Los Tojos, Valderredible et Vega de Liébana.

Le Ministère de la Présidence, de la Justice, de la Sécurité et de la Simplification administrative a publié ce projet d'arrêté avec lequel il cherche à mettre fin à une « confusion » et c'est que, jusqu'à présent, en Cantabrie, il y avait simultanément deux règlements en vigueur relatifs aux municipalités à risque de dépeuplement : un de la Présidence qui délimitait ces conseils et un autre annuel du Ministère de l'Économie qui déterminait les communes ayant le statut de zones rurales à risque de dépeuplement à des fins fiscales.

La résolution explique que le gouvernement a tenté en 2022 d'atténuer cette « confusion » en réglementant les critères des communes menacées de dépeuplement dans la loi des mesures fiscales et administratives mais « il n'a pas atténué la confusion créée » et, par conséquent, le Conseil consultatif de lutte contre la dépopulation a convenu en février de cette année de procéder à l'unification des ordres afin qu'il n'y en ait qu'un seul « à toutes fins utiles et afin d'éviter les duplications et confusions ».

Pour respecter cet accord, cet arrêté a été préparé dans lequel sont utilisés les critères de dépeuplement de l'Union européenne et, comme détaillé, sont considérées les communes à risque de dépeuplement celles qui ont une densité de population inférieure à 12,5 habitants par kilomètre carré.

En plus de ce paramètre, les communes qui répondent à trois des quatre critères suivants ont également été considérées comme présentant un risque de dépeuplement : variation négative de la population au cours des dix dernières années, revenu par habitant inférieur au revenu médian par habitant de toutes les communes de Cantabrie, vieillissement taux supérieur à 30 pour cent ou commune ayant une population inférieure à 2 000 habitants.

En revanche, les communes présentant un risque sérieux de dépeuplement sont considérées comme celles qui ont une densité de population inférieure à 8 habitants par kilomètre carré et qui répondent également aux paramètres énoncés dans la section précédente.

L'arrêté reconnaît également les communes de Tresviso et Valle de Villaverde comme communes bénéficiant d'un traitement spécial et différencié, en raison de leur ruralité, du vieillissement de leur population et de leur situation géographique.

La liste des communes touchées par un risque de dépeuplement incluse dans cet arrêté sera appliquée aux dossiers administratifs initiés à compter du 1er janvier 2025, bien que l'arrêté entrera en vigueur lors de sa publication au BOC.