IU qualifie le plan de paix pour Gaza de « non viable » et critique le « rôle regrettable » de l'Union européenne

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Dossier – Le porte-parole adjoint de Sumar et député au Congrès, Enrique Santiago, lors d'une conférence de presse, au Congrès des députés, le 12 septembre 2025, à Madrid (Espagne). – Jesús Hellín – Europa Press – Archive

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MADRID, 13 octobre (EUROPA PRESS) –

Le porte-parole d'Izquierda Unida au Congrès, Enrique Santiago, a jugé lundi « non viable » le plan de paix pour Gaza promu par les Etats-Unis, estimant qu'il « n'apporte pas de solution réelle au conflit » ni ne garantit la création d' »un Etat palestinien viable ».

Lors d'une conférence de presse au Parlement, Santiago a célébré « la bonne nouvelle » de la cessation des bombardements et des attaques contre la population civile dans la bande de Gaza, ce qui a permis l'entrée de l'aide humanitaire « et d'arrêter pour l'instant le plan de génocide de la population palestinienne ». Il a toutefois souligné que « l'occupation illégale de la Cisjordanie et les attaques des colons contre la population palestinienne n'ont pas cessé ».

« Le problème est la reconnaissance non réelle des résolutions des Nations Unies et le refus de permettre l'existence d'un Etat palestinien viable », a ajouté le député de Sumar, insistant sur le fait que la communauté internationale doit assumer sa responsabilité pour éviter que cette situation ne se « répéte périodiquement ».

Le leader d'Izquierda Unida a dénoncé le fait qu'Israël continue de prendre des mesures en vue de l'annexion totale de la Cisjordanie et a souligné que « c'est le seul État au monde qui ne s'est jamais conformé à une résolution des Nations Unies ».

De même, le porte-parole parlementaire de l'UI a critiqué « le rôle regrettable » de l'Union européenne, qu'il a définie comme « un nain diplomatique, incapable de diriger un processus de paix ou de mettre fin au génocide au Moyen-Orient ».

D'autre part, Santiago a qualifié l'assaut israélien contre la Flottille de la Liberté dans les eaux internationales d' »acte de piraterie » et a dénoncé le fait que l'activiste espagnol Reyes Rigo a été « techniquement kidnappé par Israël et contraint de payer une rançon de 2.600 euros pour être libéré ».

LES « OTAGES » D’ISRAËL

De même, il a manifesté sa « joie » pour la libération des 20 otages israéliens capturés par le Hamas le 7 octobre 2023 et a exigé la libération immédiate des « 1 966 otages palestiniens aux mains d'Israël, dont des femmes et des enfants ».

Et il a expressément cité les dirigeants palestiniens Marwan Barghouti, emprisonné depuis 2002 et condamné à cinq peines de prison à perpétuité et 40 ans de prison ; et Ahmad Saadat, secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine, qui reste emprisonné avec une peine de 30 ans de prison.