Israël rejette la décision de l'UE de revoir son accord d'association parce que « la position de Hamás durcit »

Madrid 21 mai. (Appuyez sur Europa) –

Les autorités israéliennes ont rejeté mardi la décision de l'Union européenne de revoir son accord d'association avec Israël avant l'offensive militaire de ce pays sur la bande de Gaza, garantissant que « il durcit la position du (le mouvement de résistance islamique) et l'encourage à rester ferme ».

« Nous rejetons complètement l'adresse prise dans le communiqué, qui reflète un malentendu total de la réalité complexe confrontée à Israël », a déclaré le ministère israélien des Affaires étrangères en réponse à l'annonce faite par le représentant de l'UE pour la politique étrangère, Kaja Kallas.

Le porte-parole du portefeuille diplomatique, Oren Marmorstein, a examiné dans une déclaration publiée dans son récit du réseau social X que « critiquer Israël ne fait que renforcer la position du Hamas et l'encourage à rester ferme », garantissant que ces positions « entraînent la prolongation de la guerre ».

« Nous demandons à l'UE d'exercer une pression où elle correspond: à propos du Hamas », a-t-il dit, affirmant que « cette guerre a été imposée à Israël pour » la milice.

Marmorstein a critiqué que l'UE « ignore l'initiative américaine de transférer l'aide sans atteindre le Hamas, et la récente décision israélienne de faciliter l'entrée de l'aide à Gaza », bien qu'elles ne soient entrées que dans l'enclave palestinienne cinq des neuf camions qui avaient reçu de la lumière verte pour le faire, comme l'a noté les Nations unies.

L'Union européenne examinera l'accord d'association avec Israël à la suite de la demande d'un groupe de 17 pays, dont l'Espagne, au chef de la diplomatie européenne, sur la base de l'article 2 concernant la nécessité de respecter les droits de l'homme avant la situation « insuffisante, insupportable et inhumaine » dans la bande de Gaza.

Cette mesure intervient après l'annonce du ministre du Royaume-Uni des Affaires étrangères, David Lammy, pour suspendre les négociations commerciales avec Israël pour son offensive « intolérable » sur la bande de Gaza, une décision qui a directement responsable du gouvernement du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.