PAMPELUNE, 15 décembre (EUROPA PRESS) –
L'Association de Consommateurs Navarra Irache a annoncé qu'elle préparait des centaines de réclamations de personnes ayant souscrit à un prêt hypothécaire indexé sur l'Indice de Référence des Prêts Hypothécaires (IRPH) suite au nouvel arrêt de la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE).
L'association a annoncé qu'elle porterait les réclamations des personnes concernées et étudierait la situation de chacun d'eux afin de voir leurs possibilités. Parallèlement, la possibilité de les porter collectivement sera étudiée.
Comme l'explique un communiqué, la CJUE « estime que le simple fait que la définition de l'IRPH, son évolution et sa méthode de calcul soient publiées au Journal Officiel de l'Etat (BOE) est insuffisant pour que les banques soient exonérées de la responsabilité d'information ». clients.
« Cet indice est constitué de la moyenne simple des taux d'intérêt moyens pondérés des crédits immobiliers accordés par les caisses d'épargne pour une durée égale ou supérieure à trois ans pour l'achat d'un logement gratuit, sans aucune transformation », précise-t-il. On estime qu'en Espagne il existe près d'un million de prêts hypothécaires auprès de l'IRPH.
Irache souligne que « les banques ont souligné la stabilité de cet indice par rapport aux fluctuations de l'Euribor, mais elles n'ont pas expliqué son fonctionnement et ses risques ». « La vérité est que ces dernières années, lorsque l'Euribor était à des valeurs très basses, voire négatives, les différences entre les deux indices étaient d'environ deux points, toujours avec l'IRPH au-dessus, tant de personnes ont perdu des milliers d'euros en choisir cet indice », souligne-t-il.
La CJUE détermine que les entités doivent indiquer aux consommateurs que la définition et la méthode de calcul de l'indice sont publiées au BOE de telle manière qu'elles soient « suffisamment accessibles à un consommateur moyen » grâce aux indications données à cet égard par cette banque. « A défaut de telles indications, il appartient à la banque de fournir directement une définition complète de l'indice et toute autre information pertinente, notamment les conséquences de l'indice qui pourraient être considérées comme importantes pour le consommateur afin d'apprécier correctement les conséquences économiques » du contrat.
Ainsi, Irache a souligné que « nous devrons désormais prêter attention aux réponses des banques et à la manière dont les juges interprètent et appliquent la jurisprudence européenne dans les cas qui leur viennent de l'IRPH ».
Quoi qu'il en soit, l'association a recommandé aux personnes qui ont leur crédit immobilier auprès de l'IRPH de « se faire conseiller pour voir si elles peuvent prétendre à l'annulation de cet indice sur leur emprunt et à la restitution de l'argent surfacturé ».