BRUXELLES, 30 août (EUROPA PRESS) –
Le haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, a assuré ce vendredi sur la possible reconnaissance de l'Union européenne à l'opposant Edmundo González comme vainqueur des élections et président élu du Venezuela qu'« il est temps » jusqu'en janvier, quand il faut que le changement de pouvoir se produise.
« Tout semble indiquer que le résultat électoral est certainement favorable à Edmundo González et c'est ce que les ministres ont considéré, mais ils ne sont pas allés plus loin », a déclaré le chef de la diplomatie européenne lors d'une conférence de presse depuis Bruxelles à l'issue de la réunion de ministres de la Défense de l'UE, sur le débat tenu par les ministres des Affaires étrangères ce jeudi.
Quoi qu'il en soit, Borrell a insisté sur le fait que « l'histoire ne s'arrête pas » avec la réunion de jeudi et que le bloc européen continuera « à étudier et à prendre des décisions » sur la crise au Venezuela. « Maduro sera président par intérim jusqu'au moment où le remplacement devra avoir lieu. Ce sera en janvier. Il y a du temps d'ici janvier », a-t-il ajouté.
Ce jeudi, l'UE a convenu qu'elle ne reconnaîtrait pas la légitimité démocratique de Nicolas Maduro en raison du manque de progrès des autorités électorales pour présenter des documents officiels pouvant prouver sa victoire électorale.
Dans le cadre de la réunion, l'Espagne a évoqué la possibilité d'appliquer des sanctions contre le régime, un point qui ne fait cependant pas encore l'unanimité nécessaire. De même, un débat a éclaté au sein de l’UE sur la reconnaissance d’Edmundo González comme vainqueur des élections, ce que le bloc a déjà suggéré dans certaines de ses déclarations, même si cette approche n’a pas non plus obtenu le consensus nécessaire parmi les membres du bloc.
