MADRID, 14 juillet (EUROPA PRESS) –
L’organisation Human Rights Watch (HRW) a lancé un appel aux gouvernements sud-américain et européen pour qu’ils accordent la priorité à la situation des droits de l’homme au Nicaragua lors du prochain sommet UE-CELAC, prévu la semaine prochaine.
Selon la directrice de HRW pour les Amériques, Juanita Goebertus, « la crise des droits de l’homme au Nicaragua exige une réponse ferme et soutenue des gouvernements démocratiques d’Amérique latine et d’Europe ».
Dans ce sens, Goebertus a exhorté les dirigeants des deux blocs à « créer un groupe d’amis du peuple nicaraguayen pour coordonner une réponse internationale efficace au Nicaragua et promouvoir (…) une transition démocratique dans le pays ».
De cette manière, HRW souscrit aux paroles d’environ 160 victimes de la répression du régime de Daniel Ortega, qui ont écrit une lettre dans laquelle elles appellent le sommet UE-CELAC à régler la situation dans ce pays d’Amérique centrale.
L’initiative est soutenue par des Nicaraguayens en exil et d’anciens prisonniers politiques, tels que les écrivains Sergio Ramírez et Gioconda Belli ; des journalistes comme Carlos Fernando Chamorro ; ou des politiciens comme Félix Maradiaga, Medardo Mairena ou Juan Sebastián Chamorro.
Ces dernières années, le régime Ortega a intensifié la persécution des voix dissidentes dans le pays, dont beaucoup ont été arbitrairement détenues et poursuivies, expulsées et privées de leur nationalité et de leurs biens.
« Les gouvernements latino-américains et européens doivent s’unir pour établir une stratégie commune face à la crise nicaraguayenne (…) Le peuple nicaraguayen n’a plus de temps à perdre », a conclu Goebertus.