Il prédit que le gouvernement mettra « le social au centre » lorsqu’il présidera le Conseil de l’UE
BARCELONE, 16 février (EUROPA PRESS) –
L’eurodéputée socialiste Alícia Homs (S&D) a choisi de garantir la rémunération des stages étudiants sur la base d’une directive européenne qui harmonise les réglementations de tous les pays de l’Union européenne (UE).
« C’est quelque chose sur lequel je travaille au Parlement européen », a-t-il expliqué ce mercredi lors d’un « afterwork » avec des jeunes organisé par le bureau du Parlement européen à Barcelone avec les associations deba-t.org et Equipo Europa.
Homs a appelé à dire « assez » à l’enchaînement des stages non rémunérés et a assuré que le projet de cette directive qui a été évoqué au Parlement européen était insuffisant pour garantir de bonnes conditions aux stagiaires.
En outre, il a souligné la nécessité de garantir des emplois « qui génèrent des opportunités de qualité », et a défendu que des initiatives telles que le statut des bourses et l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel (SMI) promu par le gouvernement vont dans ce sens.
L’eurodéputée des Baléares a appelé à mettre « le social au centre », ce qu’elle pense que le Premier ministre, Pedro Sánchez, a fait dans l’UE et qu’il continuera à faire lorsque l’Espagne assumera la présidence du Conseil.
« La jeunesse ne sera pas laissée de côté », a-t-il prédit.
CHÔMAGE ET SANTÉ MENTALE
Homs, qui préside également la Jeunesse socialiste européenne (YES), a averti que le chômage des jeunes est une réalité « structurelle » en Espagne et a demandé instamment qu’il soit traité conjointement entre les administrations et avec les jeunes.
En ce sens, il a revendiqué la nature transversale des politiques de jeunesse dans l’UE et la contribution des jeunes au projet européen, par exemple en introduisant les questions de durabilité et d’environnement dans l’agenda européen.
« L’Europe fait beaucoup pour notre génération et notre génération fait beaucoup pour l’Europe », a déclaré Homs.
Il a également souligné le plan de santé mentale dans lequel travaille la Commission européenne, l’une des revendications des jeunes dans le cadre du processus participatif de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, a-t-il souligné.
QATARGATE ET EXTRÊME DROITE
Concernant le scandale de corruption du « Qatargate » au Parlement européen, Homs a assuré que le groupe social-démocrate avait réagi « vite et bien » en apprenant l’affaire, qui s’est soldée par l’arrestation et la destitution de l’ancienne vice-présidente du PE Eva Kaili et d’autres députés pour avoir accepté des pots-de-vin présumés.
« Nous devons tous travailler ensemble pour que cela ne se reproduise évidemment pas et être énergiques », a-t-il ajouté.
D’autre part, Homs a souligné le climat de « dialogue » au Parlement européen, une chambre où les députés européens de différents pays sont parvenus à de grands accords, selon ses propres termes.
Face aux mouvements eurosceptiques, il a littéralement soutenu qu’il fallait valoriser davantage le projet européen et, face aux discours d’extrême droite, il a demandé de ne jamais tenir les droits pour acquis : « Si ces gens arrivent, ils vont tout tuer. »