OVIEDO 25 octobre (EUROPA PRESS) –
Le président du CEOE, Antonio Garamendi, a exhorté ce vendredi à poursuivre l'économie souterraine, qui est d'environ 25% en Espagne alors que dans l'ensemble de l'Union européenne elle est de 13%.
« Ce que nous devons surtout faire, c'est lutter contre l'économie souterraine », a-t-il déclaré dans des déclarations aux médias à l'occasion de sa participation à l'audience des Prix Princesse des Asturies, organisée à l'Hôtel de la Reconquista.
De même, il a souligné que lorsqu'on parle de la différence de pression fiscale entre l'Espagne et le reste de l'Europe, on fait habituellement référence aux impôts en fonction du nombre d'Espagnols, auquel cas il admet que la pression fiscale est moindre. « Mais si l'on ajoute les impôts au nombre d'Espagnols que nous payons, la pression est bien plus forte », prévient-il.
Ainsi, il souligne que l'économie souterraine représente environ 13% et qu'en Espagne, près de 25% relèvent de l'économie souterraine. « Un Espagnol sur quatre ne paie pas, et c'est cela qu'il faut poursuivre », affirme-t-il, soulignant le risque de dumping pour les PME.
En revanche, il a évoqué la négociation sur la réduction du temps de travail pour souligner qu'il n'aime pas les « ultimatums » et regrette que les formulaires impliquent d'accepter « une tasse et demie ». « Je défends la négociation collective, qui est la clé de la paix sociale », affirme-t-il.
« La première chose que je propose, c'est que les accords soient respectés, c'est-à-dire le minimum qu'on peut demander. Ensuite, et je l'ai expliqué très clairement, il y a un autre mantra, qui dit que moins d'heures, plus il y a de productivité, Cela dépend de quelles entreprises, cela dépend de quels secteurs, cela dépend de quels investissements sont réalisés, mais vous comprendrez que dans les petites entreprises, chez les coiffeurs, à la campagne, dans l'hôtellerie, ce n'est pas le cas », affirme-t-il, déclarant qu'il essaie de « défendre les plus petits ».