Feijóo considère que l’UE est « plus que jamais nécessaire » pour renouveler le CGPJ après avoir vu « comment le gouvernement négocie » avec Junts

Le leader du PP, Alberto Núñez Feijóo, a indiqué jeudi que la Commission européenne est « plus nécessaire et essentielle que jamais » dans le renouvellement du Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ), car le « populaire » ne fait pas confiance au gouvernement. manière de négocier.

Feijóo a exprimé que, après les derniers accords du PSOE avec Junts, « la supervision de la Commission européenne est essentielle » lorsqu’il s’agit de renouveler le corps dirigeant des juges, dont le mandat a expiré depuis cinq ans et dont le PP a accepté le renouvellement avec le PSOE fin 2023 pour négocier avec médiation à Bruxelles.

« Après avoir vu comment le Gouvernement négocie, vu qu’il est capable d’accepter et d’approuver un décret-loi royal tout en acceptant de l’abroger ou de transférer à une communauté autonome la compétence en matière d’immigration que la Generalitat n’a pas négociée, tout s’accorde », a-t-il souligné. lors d’une conférence de presse, faisant allusion au fait que Junts a initié cet accord pour la Catalogne sans que le gouvernement catalan, qui contrôle ERC, ne l’ait proposé.

Pour cette raison, il a indiqué que la Commission européenne est une « garantie » de ce que le PSOE peut présenter dans la négociation sur le CGPJ. « C’est plus nécessaire et plus essentiel que jamais », a-t-il souligné.

Et concernant la possibilité que le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, supervise les négociations entre le PP et le PSOE avant de quitter ses fonctions, étant donné qu’il est candidat à la présidence du Conseil de l’Europe, Feijóo a indiqué que, d’après ce qu’il sait, l’homme politique sera toujours être en janvier, février et une grande partie du mois de mars.

DISSOUDRE LES PARTIES

En revanche, le chef de l’opposition n’a pas précisé comment il enregistrerait sa proposition de dissoudre les partis politiques uniquement dans des cas très graves, lorsqu’on lui a demandé s’il le ferait avec des amendements partiels à la loi d’amnistie ou avec un projet de loi supplémentaire au Congrès. . .

Il a défendu que le PP dispose encore de la capacité de présenter des amendements partiels et aussi de sa majorité absolue au Sénat pour faire des propositions législatives, qu’il précisera « avec précision ».

Ce mardi, Feijóo a justifié sa proposition de dissoudre les organisations qui promeuvent des référendums illégaux ou déclarent l’indépendance en droit comparé, mais a exprimé sa volonté de discuter de cette question au Parlement et de pouvoir la modifier pendant le processus d’amnistie pour la limiter aux cas « très aggravé ».