Enrique Santiago exhorte l’Espagne à insister pour mettre fin aux sanctions « injustifiées » de l’UE contre le Venezuela

Il a rencontré le député Agustín Santos avec l’ambassadeur du Venezuela en Espagne

MADRID, 1er décembre (EUROPA PRESS) –

Le porte-parole parlementaire d’IU et député de Sumar, Enrique Santiago, a déclaré que l’Espagne doit prendre une position qui mette fin aux sanctions « injustifiées » de l’Union européenne contre le Venezuela.

C’est ce qu’a rapporté le réseau social « X » après avoir rencontré, avec son partenaire du groupe plurinational Agustín Santos, l’ambassadeur du Venezuela en Espagne, Coromoto Godoy Calderón, à la Chambre basse.

Pour Santiago, ces sanctions constituent une « punition collective de sa population contraire au droit international », qui ne cherche pas à « défendre la démocratie mais à respecter les intérêts des Etats-Unis ».

L’Union européenne a décidé le mois dernier de prolonger de six mois les sanctions contre le Venezuela en raison de la dérive démocratique dans le pays, malgré la demande de l’Espagne de les revoir après les accords conclus entre le gouvernement et l’opposition lors des négociations à la Barbade.

L’UE a ainsi maintenu des restrictions contre 54 dirigeants vénézuéliens, dont la vice-présidente Delcy Rodriguez, le leader chaviste Diosdado Cabello et l’ancien vice-président de l’économie Tareck El Aissami, qui figurent sur la « liste noire » européenne pour atteinte à la démocratie et à l’État de droit au Venezuela et la répression de la société civile.

L’UE a approuvé des sanctions en 2017 contre les dirigeants vénézuéliens responsables de la crise politique, économique, sociale et humanitaire dans laquelle se trouvait le pays sud-américain et pour leurs actions persistantes visant à saper la démocratie, l’État de droit et le respect des droits de l’homme.

L’AMBASSADEUR REMERCIE LE SOUTIEN DE SANTIAGO

Pour sa part, l’ambassadrice a remercié « l’accueil chaleureux » des deux députés au Congrès et leur soutien à l’élimination des MCU (mesures coercitives unilatérales) de l’UE pour les « droits de l’homme du peuple vénézuélien ».

Ils ont également discuté, selon le diplomate, des accords partiels de la Barbade, de l’importance d’assurer le bien-être des migrants des deux pays et du « kidnapping » de l’envoyé spécial du pays Alex Saab (détenu en 2020 au Cap-Vert). et extradé vers les États-Unis pour blanchiment d’argent présumé).