El Cervantes maintient son projet d’ouvrir une extension à El Aaiún et de donner des cours dans les camps sahraouis en Algérie

MADRID, 18 mars (EUROPA PRESS) –

L’Institut Cervantes maintient son projet d’ouvrir une extension à El Aaiún, au Sahara Occidental, ainsi que de donner des cours dans les camps de réfugiés sahraouis de Rabuni (Algérie), selon des sources du centre relevant du ministère des Affaires confirmées à Europa Press Affaires étrangères, Union européenne et Coopération.

Des sources de Cervantes consultées par Europa Press ont reconnu que l’institut « veut s’installer à El Aaiún le plus tôt possible » mais pour le moment il n’y a pas de date prévue puisque l’endroit où il serait installé n’a pas encore été localisé.

Des Cervantes, ils confirment ce qui a été déclaré par le gouvernement, qui dans une réponse parlementaire à un sénateur avait ratifié que « l’ouverture d’une extension est envisagée tant qu’un espace est situé qui remplit les conditions idéales pour ses fins ».

L’ouverture de cette extension, « un petit espace ou salle de classe situé dans une ville où il n’y a ni centre Cervantes ni salle de classe », a été approuvée par le conseil d’administration de l’Institut en juillet 2015 mais à ce jour elle ne s’est pas concrétisée.

« Pour le moment, il n’y a pas d’option définitive concernant l’emplacement », qui devrait être dans un lieu cédé, attenant ou loué, donc « il n’y a pas non plus de délais d’ouverture possibles », ont souligné les sources.

La future extension, qui implique un coût avec retour et autofinancement, dépendrait du centre de Rabat. Au total, Cervantès dispose de six centres au Maroc (la capitale, Casablanca, Tanger, Tétouan, Marrakech et Fès) ainsi que de plusieurs extensions, sans projet d’expansion supplémentaire pour l’instant, ont précisé les sources.

UNE EXTENSION À RABUNI

D’autre part, les projets de donner des cours dans les camps sahraouis sont également toujours sur la table, mais pour le moment il n’y a pas non plus de date prévue pour cela, ont indiqué les sources consultées.

L’exécutif avait déclaré dans une réponse parlementaire il y a quelques mois que « l’Institut Cervantes maintient sa volonté de commencer des activités d’enseignement à Rabuni lorsque les restrictions de circulation entre les pays dérivées de la pandémie actuelle seront levées et que les protocoles médicaux permettront une activité sûre et stable « .

L’idée de mener des activités à Rabuni a été évoquée en décembre 2019 par le conseil d’administration de Cervantes. La proposition a été formulée après la visite effectuée en avril de la même année par le directeur de l’Institut à Alger avec le premier secrétaire de l’ambassade d’Espagne et le coordinateur général du Bureau de coopération technique dans les camps de Tindouf.

L’idée est de pouvoir ouvrir une extension à Rabuni, dépendante du centre d’Alger, dans le but fondamental de former des professeurs d’espagnol et de soutenir le développement de matériel pédagogique, même si initialement ce qui avait été proposé était que dans une première phase un professeur del Cervantes de la capitale se rendra dans les camps pendant une semaine tous les deux mois, complétant cette formation par des cours en ligne, sans qu’aucune de ces deux initiatives ne se soit concrétisée jusqu’à présent.